Infections (épidémiologie, zona, uvéites…)
L’uvéite représente près de 10% des causes de cécités légales dans les pays industrialisés. Le pronostic visuel sévère est lié aux complications oculaires, ce qui justifie un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée [1]. Le but de cette revue est de fournir au lecteur une mise à jour actualisée sur la prise en charge des uvéites non infectieuses, et notamment la place des traitements systémiques via une approche multidisciplinaire.
Le groupe de travail dédié à la nomenclature des uvéites (SUN, Standardization of Uveitis Nomenclature) [1] définit le terme d’uvéite postérieure comme étant une inflammation dont le site primitif est rétinien ou choroïdien. Sont donc incluses les rétinites, les neurorétinites, les rétinochoroïdites, les choroïdites (focales, multifocales ou diffuses) et les choriorétinites dont les étiologies sont très variées. Elles peuvent s’intégrer dans une panuvéite, mais ce terme est réservé aux uvéites sans site prédominant d’inflammation. Nous nous attarderons sur les…
Une part considérable du diagnostic et du suivi des uvéites postérieures revient à l’imagerie multimodale qui viendra soit documenter l’examen clinique, telle la rétinophotographie, soit le compléter en apportant des renseignements complémentaires grâce à la tomographie en cohérence optique, l’autofluorescence, l’angiographie à la fluorescéine, l’angiographie au vert d’indocyanine et l’OCT-angiographie.
L’utilisation de la voie locale est en plein essor dans le traitement des uvéites postérieures. En effet, elle présente plusieurs avantages tels qu’une concentration dans l’humeur aqueuse et le vitré bien supérieure à la voie générale, une moindre diffusion systémique et le respect de la posologie indépendamment de l’observance du patient.
Les uvéites postérieures associées ou non à des vascularites rétiniennes sont de causes multiples. Elles exposent à un risque élevé de complications ou de séquelles affectant la fonction visuelle si elles ne sont pas traitées ou restent insuffisamment contrôlées. L’étape clé du diagnostic étiologique est sa caractérisation clinique. Les examens complémentaires aideront ensuite à confirmer les diagnostics évoqués sur le tableau clinique et l’interrogatoire orienté.
Les uvéites postérieures (UP) atteignent la rétine en arrière de l’équateur, la choroïde, et peuvent s’accompagner de vasculites. L’œdème maculaire (OM) est la première cause de baisse d’acuité visuelle au cours des uvéites et complique 20 à 35% des uvéites postérieures. L’uvéite est impliquée dans 15% des cécités légales dans les pays occidentaux et impacte une population en pleine activité.
L’inflammation oculaire est un domaine qui a bénéficié de nombreuses évolutions sur les plans diagnostiques et thérapeutiques. Dans le cadre du 128e congrès international de la SFO, il apparaît intéressant de rappeler les dernières avancées dans ce domaine.
Les uvéites sont définies par l’inflammation du tractus uvéal (iris, corps ciliaire, choroïde), et par extension à la rétine, au vitré, aux vaisseaux rétiniens, à la papille. Les uvéites postérieures (UP) sont la deuxième forme anatomique (13-26%) la plus fréquente après les uvéites antérieures. Leur pronostic visuel peut être engagé, suivant l’étiologie et les complications telles que l’ischémie rétinienne, l’œdème maculaire ou papillaire. Une UP doit systématiquement être recherchée devant toute uvéite, au minimum par un fond œil bilatéral, et elle…
Le diagnostic de tuberculose oculaire reste difficile à établir, en particulier en France, du fait de la faible endémie. Il repose le plus souvent sur l’association de manifestations cliniques avec une intradermoréaction (IDR) à la tuberculine et/ou un test au quantiféron positifs, parfois associés à des lésions pulmonaires suspectes (à la radiographie pulmonaire ou au scanner thoracique). Le traitement repose sur la quadrithérapie antituberculeuse, dont la durée et l’association des molécules peuvent être modulées selon le type d’atteinte, infectieuse ou immunologique.
Les uvéites infectieuses représentent 20 à 30% de l’ensemble des uvéites et près de 50% des uvéites postérieures. Devant toute uvéite, l’origine infectieuse doit être recherchée avant la mise en place d’un traitement anti-inflammatoire corticoïdes ou immunosuppresseurs. La présentation clinique des uvéites infectieuses n’est pas toujours spécifique, d’où l’importance de bien conduire l’interrogatoire, d’orienter les examens complémentaires et de solliciter l’aide de l’infectiologue et de l’interniste.
La syphilis est une maladie sexuellement transmissible causée par le spirochete Treponema palladium, qui affecte surtout la peau mais aussi d’autres parties de l’organisme [1]. Selon le stade de la maladie, la syphilis acquise est classée en précoce (primaire, secondaire ou latente) et tardive (ou tertiaire). L’atteinte oculaire de la syphilis est polymorphe, rarement observée au cours de la syphilis primaire. Elle est plus fréquente pendant les stades secondaire et tertiaire de la maladie et peut atteindre toutes les structures de l’œil [2]. Le diagnostic de syphilis oculaire…
Les uvéites restent des maladies rares mais représentent encore la troisième cause de cécité mondiale, principalement par œdème maculaire chronique. Les corticoïdes demeurent le traitement de choix des uvéites non infectieuses, en phase aigüe ou en traitement de fond. L’arsenal thérapeutique disponible comprend différentes molécules avec des voies d’administration multiples et complémentaires.
Une certaine ambivalence ressort de l’utilisation des collyres anti-infectieux en ophtalmologie : d’une part, les concentrations et les posologies doivent être suffisamment importantes pour permettre de lutter efficacement contre l’agent infectieux ; d’autre part, leur toxicité locale n’est pas négligeable, entraînant souvent retards de cicatrisation et kératites toxiques. Le rôle du clinicien est alors de savoir distinguer ces lésions de celles engendrées par l’infection et l’inflammation en elles-mêmes. Cet article se propose de faire la synthèse de la iatrogénie des…
Mme C., 41 ans, psychiatre, nous a été adressée par un confrère pour un œdème cornéen. Elle ne présente pas d’antécédent ni sur le plan général, ni sur le plan ophtalmologique, notamment pas de poussées d’herpès, pas de port de lentilles, pas de chirurgie réfractive. À son arrivée dans notre service, elle se plaint d’une douleur et d’une vision qui s’est troublée en quelques jours.
L’abcès cornéen faisant suite à une intervention par Lasik est une infection rare et en diminution (on l’estime entre 0,02 et 1,5%) mais pouvant être très grave. Elle survient dans un délai moyen de 8,7 jours post-chirurgie chez des patients le plus souvent jeunes et en bonne santé, venant pour une chirurgie dite « de confort » sur un œil par ailleurs sain.
Dernier dossier paru
Inflammation du segment postérieur de l’œil
Editorial : Pr Bahram Bodaghi
JPO
Perpignan - France
Les Journées Perpignanaises d'Ophtalmologie se déroulerons Villa Duflot
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EFCLIN - European Federation of the Contact Lens and IOL Industries
La Haye - Pays-Bas
49th EFCLIN Congress and Exhibition
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ARVO 2023
New Orleans - Etats-Unis
Annual Meeting 2023 Association for Research in Vision and Ophthalmology
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SAFIR
Paris - France
Congrès annuel conjointement au congrès de la SFO
Retrouvez le programme
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SFO 2023
Paris - France
129e Congrès de la SFO
Le congrès se déroulera au Palais des Congrès de Paris et fêtera ses 140 ans !
Programme et informations : lien
CFSR
Paris - France
ARIBa - Association francophone des professionnels de basse vision
Paris - FRANCE
Cession de Printemps, dans le cadre du congrès de la Sfo (Palais des Congrès Porte Maillot)
▶ Information : lien
SOI - Societa Oftalmologica Italiana
Rome - Italie
20th International Congress Societa Oftalmologica Italiana Lien
EUNOS - European Neuro-ophthalmological Society
Porto - Portugual
EUNOS 2023 Practical neuro-ophthalmology course
Informations : Lien
EuDES - European Dry Eye Society
Munich - Allemagne
Le congrès EuDES aura lieu cette année en Allemagne
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