Benjamin Wolff

Tous les articles de cet auteur

Prise en charge au long cours de la dégénérescence maculaire liée à l’âge

En 2005, l’avènement des injections intravitréennes d’anti-VEGF (vascular endothelial growth factor) a véritablement révolutionné le pronostic fonctionnel des patients présentant une DMLA dans sa forme néovasculaire. La commercialisation des anti-VEGF, actuellement utilisés en pratique quotidienne (ranibizumab et aflibercept), a été rendue possible grâce aux résultats des études pivotales (VIEW 1,2 pour l’aflibercept, MARINA et ANCHOR pour le ranibizumab) qui imposaient des schémas de traitement très rigoureux (injections mensuelles pour le ranibizumab et bimestrielles pour l’aflibercept) sur une période d’une ou 2 années. Peu à peu, des protocoles de traitements visant à réduire le nombre d’injections ­intra­vitréennes et de visites, tout en conservant les excellents gains visuels observés dans les études, ont été proposés. Néanmoins, ces différents régimes, qu’ils soient fixes ou personnalisés, ont en commun d’exiger un grand nombre d’injections (en moyenne 7 injections par an) pour obtenir un résultat fonctionnel optimal. Près de 10 ans après l’obtention de la première autorisation de mise sur le marché (AMM) du ranibizumab, se pose aujourd’hui la question du pronostic à long terme (plus de 5 ans) des patients traités par anti-VEGF et de leur prise en charge. Lire la suite

Echos SFO 2015. Rétine médicale

Cette année encore, la rétine médicale était à l'honneur. En effet, les sessions du CFSR (Club francophone des spécialistes de la rétine), de la SFR (Société française de rétine) et les communications orales ont permis d'aborder un grand nombre de sujets tels que les nouvelles modalités d'exploration, largement dominées par l'OCT angiographie (OCT-A), et les nouveautés thérapeutiques avec l'émergence de nouveaux traitements dans la DMLA. Lire la suite

Chirurgie maculaire : moins invasive qu’une chirurgie de cataracte ?

La chirurgie maculaire s'est grandement simplifiée de nos jours grâce aux récentes innovations technologiques. Si les membranes épimaculaires représentent la principale indication (probablement plus de 80 %), on peut aussi y ajouter les trous maculaires, les schisis du myope fort ou les hématomes sous-rétiniens. Devant un geste devenu beaucoup moins traumatisant pour l'œil, au point de ne pas savoir le lendemain de quel côté le patient s'est fait opérer en le regardant, on peut se demander si le geste est devenu moins invasif qu'une cataracte ? Lire la suite

Ocriplasmine : quelles seront les bonnes indications ?

L'ocriplasmine exerce une action protéolytique sur les protéines du vitré et de l'interface vitréo-rétinienne permettant une dissolution de ces protéines favorisant un décollement du vitré. Cet article présente les résultats de deux études pivots qui ont évalué son efficacité dans le syndrome de traction vitréo-maculaire symptomatique. Lire la suite

Comparatif Eylea et Lucentis dans la DMLA exsudative

La prise en charge de la DMLA exsudative en France repose, pour l'instant, sur deux ® molécules ayant l'AMM et le remboursement Sécurité Sociale. Le Lucentis (ranibizumab) depuis 2007 et plus récemment l'Eylea® (aflibercept) depuis novembre 2013. L'arrivée de l'Eylea® a renforcé notre arsenal thérapeutique mais notre recul clinique sur cette dernière reste plus faible par rapport au Lucentis® dont notre utilisation en clinique remonte à plus de sept ans. La décision quant à l'utilisation de l'une ou l'autre de ces molécules est actuellement guidée par les résultats des études à notre disposition ainsi qu'à notre propre expérience grandissante.Aucune étude n'a encore clairement comparé ces deux molécules avec le même protocole de traitement. Lire la suite

Utilisation d'Ozurdex au long cours dans l'œdème maculaire des oblitérations veineuses rétiniennes. L'étude CERK / OVR

Les occlusions veineuses rétiniennes (OVR) représentent la pathologie vasculaire la plus fréquente de l'œil après la rétinopathie diabétique. Les complications œdémateuses restent l'un des principaux enjeux des OVR. Depuis 2011, Ozurdex®(implant bio-dégradable de dexaméthasone) a reçu l'AMM (autorisation de mise sur le marché) pour le traitement de ces complications œdémateuses. Cet article présente les résultats d'une étude réalisée au Centre d'exploration de la rétine Kleber (CERK) dont l'objectif a été d'évaluer la tolérance et l'efficacité au long cours d'Ozurdex®dans le traitement de l'œdème maculaire (OM) consécutif aux OVR. Lire la suite

Les schémas thérapeutiques dans la DMLA

Le traitement de la DMLA exsudative a été révolutionné par l'avènement des anti-VEGF (bevacizumab, ranibizumab, aflibercept) qui a permis d'apporter une amélioration fonctionnelle chez des patients pour lesquels le pronostic visuel était jusqu'alors peu favorable. Cet article fait le point sur les principaux protocoles de traitement en comparant leurs modalités de réalisation, leurs avantages et inconvénients. Lire la suite

Apport de l'OCT Spectral Domain dans les syndrômes des taches blanches

Les cas présentés illustrent l'apport du SD-OCT dans la compréhension, le diagnostic et le suivi des maladies inflammatoires de la rétine et de la choroïde rassemblées sous l'appellation de « syndromes des tâches blanches » : syndrome des tâches blanches évanescentes (MEWDS), épithéliopathie en plaques (EEP), choroïdite serpigineuse, choroïdite ponctuée interne (PIC), choroïdite multifocale (CMF), birdshot et acute macular neuroretinopathy. Lire la suite

OCT du segment postérieur dans les pathologies chirurgicales

L'amélioration de la définition des OCT, notamment avec la technologie Spectral Domain, permet de segmenter facilement les différentes couches rétiniennes, de la membrane limitante interne à la membrane de Bruch. De plus, l'imagerie en trois dimensions (3D), en plein essor, apporte des informations complémentaires, ce qui nous permet d'affiner le diagnostic étiologique et d'avoir un suivi plus précis de l'anatomie rétinienne. Cet article présente l'apport de l'OCT pour la prise en charge des pathologies maculaires les plus fréquentes. Lire la suite

Avastin vs Lucentis : Zoom sur les études CATT et IVAN

Cet article reprend les principaux résultats des études CATT et IVAN comparant Lucentis et l'Avastin dans le traitement de la DMLA exsudative, en articulant cette comparaison autours de trois grandes questions : l'efficacité, les schémas thérapeutiques et la tolérance. Lire la suite

Imagerie multimodale de la vasculopathie choroïdienne polypoïdale

La vasculopathie choroïdienne polypoïdale (VCP) peut se présenter sous différentes formes et il est souvent difficile de la distinguer d’une DMLA. Son diagnostic n’est pas toujours facile et repose sur la présence de plusieurs critères. Chaque examen de l’imagerie multimodale (rétinographie, autofluorescence (AF), angiographie à la fluorescéine (AGF) ou au vert d’indocyanine (ICG), OCT-SD) va contribuer à affirmer le diagnostic ou à en préciser l’évolutivité. Lire la suite

Kystes et pseudokystes dégénératifs dans la DMLA

L’OCT (Optical Coherence Tomography) est devenu l’outil indispensable pour le suivi et le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). C’est la répétition de cet examen, à la recherche de phénomènes exsudatifs, qui va conditionner la mise en place d’un traitement par injection intravitréenne d’anti-VEGF. Lire la suite

Pièges diagnostiques dans la DMLA

L’OCT est devenu l’un des outils incontournables pour le suivi et le traitement de la DMLA. Il apporte une information objective et reproductible sur l’état rétinien. L’interprétation des résultats doit cependant se faire prudemment pour dépister d’éventuels pièges diagnostiques. Leur reconnaissance évite ainsi de traiter inutilement des patients n’ayant pas, ou plus, d’activité néovasculaire. Elle permet également de traiter différemment ceux qui, comme dans la vasculopathie polypoïdale, requièrent un traite- ment combiné (photothérapie dynamique + anti-VEGF). Lire la suite

Hémorragie rétro-hyaloïdienne de Valsalva traitée par laser YAG : à propos d’un cas

Nous rapportons le cas d’une patiente de 23 ans qui se présente aux urgences en raison d’une baisse visuelle brutale de l’œil gauche évoluant depuis 24 heures suite à un effort de toux. Cette patiente est enceinte de 21 semaines d’aménorrhées et est porteuse d’une thalassémie. L’examen clinique initial retrouve une acuité visuelle limitée au décompte des doigts à l’œil gauche, alors qu’elle est chiffrée à 20/20 à l’œil droit. L’examen du fond d’œil gauche montre une hémorragie rétro-hyaloïdienne prémaculaire confirmée par l’examen OCT (figure 1). Le fond d’œil droit est sans particularité.        Lire la suite

Information auteur

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Etablissement : Fondation ophtalmologique A. de Rothschild, Paris ; Centre d'exploration de la rétine Kleber, Lyon

Profession : Ophtalmologiste