Prise en charge au long cours de la dégénérescence maculaire liée à l’âge

En 2005, l’avènement des injections intravitréennes d’anti-VEGF (vascular endothelial growth factor) a véritablement révolutionné le pronostic fonctionnel des patients présentant une DMLA dans sa forme néovasculaire. La commercialisation des anti-VEGF, actuellement utilisés en pratique quotidienne (ranibizumab et aflibercept), a été rendue possible grâce aux résultats des études pivotales (VIEW 1,2 pour l’aflibercept, MARINA et ANCHOR pour le ranibizumab) qui imposaient des schémas de traitement très rigoureux (injections mensuelles pour le ranibizumab et bimestrielles pour l’aflibercept) sur une période d’une ou 2 années. Peu à peu, des protocoles de traitements visant à réduire le nombre d’injections ­intra­vitréennes et de visites, tout en conservant les excellents gains visuels observés dans les études, ont été proposés. Néanmoins, ces différents régimes, qu’ils soient fixes ou personnalisés, ont en commun d’exiger un grand nombre d’injections (en moyenne 7 injections par an) pour obtenir un résultat fonctionnel optimal. Près de 10 ans après l’obtention de la première autorisation de mise sur le marché (AMM) du ranibizumab, se pose aujourd’hui la question du pronostic à long terme (plus de 5 ans) des patients traités par anti-VEGF et de leur prise en charge.

Auteurs

  • Benjamin Wolff

    Ophtalmologiste

    Fondation ophtalmologique A. de Rothschild, Paris ; Centre d'exploration de la rétine Kleber, Lyon

  • Martine Mauget-Faÿsse

    Ophtalmologiste

    Fondation ophtalmologique A. de Rothschild, Paris

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