Echographie

Le glaucome est une neuropathie optique progressive dont le principal facteur de risque est l’hypertonie oculaire. Cependant, la physiopathologie de cette maladie est encore mal comprise et pourrait être secondaire à d’autres mécanismes. L’hypoperfusion de la tête du nerf optique semble jouer un rôle dans le glaucome mais l’exploration de ce mécanisme physiopathologique a toujours été limitée par l’absence de technique permettant l’analyse de la vascularisation de la tête du nerf optique. En permettant une analyse précise de l’architecture vasculaire de la région…

Le glaucome est une neuropathie optique dégénérative progressive d’origine multifactorielle, mais dans laquelle la pression intraoculaire (PIO) joue en rôle important. À ce jour, de nombreuses possibilités thérapeutiques médicales, laser ou chirurgicales peuvent contrôler la maladie mais la PIO reste la seule cible thérapeutique disponible, et ce probablement encore pour de nombreuses années. Cependant, les besoins restent importants dans le traitement du glaucome. Le développement de nouvelles molécules améliorant ou potentialisant la baisse de PIO et de nouvelles voies…

L’émergence de nouvelles chirurgies du glaucome refonde les algorithmes de prise en charge de cette maladie. L’an dernier, près de 2 300 procédures de MIGS ab interno ont été enregistrées par l’Assurance maladie, soit à peu près autant que de sclérectomies profondes non perforantes (2 500 actes). Quelle place occupent-elles dans notre stratégie thérapeutique ?

Nous rapportons le cas d’une patiente de 64 ans, diabétique de type 2 depuis plus de 15 ans, insulino-requérante depuis 6 ans, dont l’HbA1c oscille entre 6,7 et 7,2%. Elle est par ailleurs traitée pour une hypertension artérielle par bisoprolol et amlodipine, n’a pas de dyslipidémie connue ni de syndrome d’apnée du sommeil. Elle déclare un tabagisme sevré depuis 7 ans et n’a aucun antécédent familial de glaucome.

Les membranes épirétiniennes (MER) sont des pathologies fréquentes et correspondent à une prolifération bénigne fibrocellulaire avasculaire contractile au niveau de la macula, à l’interface vitréo-rétinienne. Elles peuvent être idiopathiques ou primaires (sans étiologie retrouvée) dans 80% des cas ou secondaires à des pathologies oculaires comme la rétinopathie diabétique ou le décollement de rétine par exemple dans 20% des cas. Dans les formes idiopathiques, elle est chronologiquement liée à la survenue du décollement postérieur du vitré qui est présent dans 80 à 95%…