Echographie

Mme G., 18 ans et sans antécédents particuliers hormis un terrain allergique, nous a été adressée en 2013 au CHRU de Lille pour un kératocône évolutif. L’examen initial retrouvait un astigmatisme important de 6 D lié à un kératocône de stade I. Son acuité visuelle était relativement préservée après une correction optique adaptée (10f/10 et 8/10), mais on notait une amélioration de l’acuité au trou sténopéique, ce qui présageait un gain en lentilles rigides.

Le diagnostic de tuberculose oculaire reste difficile à établir, en particulier en France, du fait de la faible endémie. Il repose le plus souvent sur l’association de manifestations cliniques avec une intradermoréaction (IDR) à la tuberculine et/ou un test au quantiféron positifs, parfois associés à des lésions pulmonaires suspectes (à la radiographie pulmonaire ou au scanner thoracique). Le traitement repose sur la quadrithérapie antituberculeuse, dont la durée et l’association des molécules peuvent être modulées selon le type d’atteinte, infectieuse ou immunologique.

Mme S., âgée de 72 ans, est une retraitée active qui travaille plus de 5 heures par jour sur écran, conduit et pratique le golf. Elle consulte pour une baisse d’acuité visuelle (AV) de son meilleur œil (le gauche), l’autre ayant des antécédents de chorio-rétinopathie séreuse centrale persistante traitée par photothérapie dynamique en 2008. Avec ses verres progressifs datant d’un peu plus de 3 ans, la patiente est gênée pour conduire et jouer au golf. En revanche, elle ne se plaint pas en vision de près. L’examen diagnostique une cataracte bilatérale modérée qui ne…

Dans ce cas clinique, nous rapportons le cas d’une femme glaucomateuse et phaque, qui a présenté une occlusion veineuse sévère. Mme T., 46 ans, se présente en urgence pour une baisse visuelle rapidement progressive de l’œil droit, depuis environ une semaine. Elle a un antécédent de glaucome traité par bimatoprost + timolol  et brimonidine tartrate. Il s’agit de son meilleur œil, l’œil gauche souffrant d’une amblyopie.

L’imagerie de la périphérie rétinienne est un défi technologique en progrès constant. L’avènement de l’imagerie ultra grand champ est une avancée majeure dans la prise en charge des pathologies de la rétine avec, lors des 10 dernières années, l’apparition de nombreux appareils permettant d’imager des surfaces rétiniennes de plus en plus étendues.