Echographie

Le rétinoblastome est la tumeur intraoculaire maligne de l’enfant la plus fréquente. Son incidence est estimée à 1 cas pour 20 000 naissances, soit environ 50 cas/an en France. Il survient principalement chez l’enfant en bas âge : l’âge médian au diagnostic est de 12 mois en cas d’atteinte bilatérale, et d’environ 24 mois en cas d’atteinte unilatérale. Un contexte familial de rétinoblastome est retrouvé chez 10% des patients.

Environ 20% des patients adressés pour une suspicion de rétinoblastome présentent une pathologie simulant un rétinoblastome ou « pseudo-rétinoblastome » [1,2]. La persistance de la vascularisation fœtale (PVF) est la pathologie pédiatrique pouvant le plus fréquemment simuler un rétinoblastome chez les enfants de moins de 1 an, alors que chez ceux de plus de 2 ans, la maladie de Coats est le diagnostic différentiel le plus fréquent [1,2].

Les tumeurs mélaniques du fond d’œil peuvent affecter des sujets de tout âge mais sont plus fréquemment rencontrées chez l’adulte. Elles posent souvent des difficultés diagnostiques. Il est crucial de ne pas les méconnaître compte tenu du risque vital qu’implique le diagnostic de mélanome, véritable tumeur maligne, et du risque de transformation de certains naevus vers un mélanome. Cet article a pour but de détailler les caractéristiques qui aident à reconnaître un naevus choroïdien bénin, un naevus suspect et un mélanome.

Le glaucome est une neuropathie optique chronique progressive, dont le but du traitement est de ralentir la progression afin d’éviter une perte fonctionnelle importante et, par conséquent, de préserver la qualité de vie des patients. Il s’avère donc important d’identifier les facteurs de risque oculaires et extraoculaires de progression afin de cibler les patients à fort risque d’évolution et de les traiter de manière agressive.

Le glaucome est une pathologie fréquente, dont la prévalence est amenée à fortement augmenter dans les années à venir du fait du vieillissement de la population, constituant de ce fait un problème de santé publique mondial. L’organisation classique, avec une consultation ophtalmologique « en face à face », ne permettra donc pas une prise en charge convenable de toutes les personnes atteintes d’un glaucome ou devant être dépistées, et d’autres solutions, telles que la télémédecine et l’aide à l’interprétation des données par l’intelligence artificielle, doivent…