Echographie

M. J., âgé de 70 ans, se présente en consultation de contrôle à 1 mois d’une chirurgie de la cataracte à l’œil droit, avec pose d’un implant torique unifocal. Le patient se plaint de céphalées, de vertiges et d’un important inconfort visuel.

 Les lésions iriennes malignes de l’iris regroupent les mêmes tumeurs que celles retrouvées au niveau des corps ciliaires et de la choroïde, avec néanmoins une incidence plus rare. Leur diagnostic s’appuie sur l’imagerie multimodale, rarement par confirmation anatomopathologique. Leur traitement, lorsqu’il est possible, est conservateur, généralement la protonthérapie dans le cas d’une tumeur maligne primitive, ou par irradiation externe et chimiothérapie devant des lésions secondaires.

Bien que décrits et employés depuis les années 1990, les implants phakes connaissent ces dernières années une recrudescence d’intérêt de la part de la communauté ophtalmologique pour le traitement des amétropies plus ou moins sévères. Afin de réduire d’éventuelles complications, il est important de bien maîtriser et de respecter les indications opératoires.

Les pathologies inflammatoires cornéennes regroupent plusieurs entités dont l’origine physiopathologique est un mécanisme médié par l’immunité. Nous aborderons dans ce chapitre les kératites inflammatoires périphériques (ulcère de Mooren et ulcère de pseudo-Mooren) et la kératolyse aseptique, ainsi que les 2 entités à part entière que représentent la kératite de Thygeson et la kérato-conjonctivite limbique supérieure de Théodore, mais nous n’évoquerons pas les kératites allergiques ni les kératites bulleuses.

Dans la majorité des cas, la clinique et les examens complémentaires ophtalmologiques suffisent à porter le diagnostic de glaucome et à le prendre en charge. Si l’imagerie cérébrale ne fait pas partie du bilan systématique de tout patient glaucomateux, elle est néanmoins une aide indispensable dans certaines situations cliniques.