Dans la continuité des progrès de la pratique de la chirurgie ophtalmologique, le système de visualisation 3D se positionne comme une solution alternative aux microscopes analogiques. Il est sans nul doute l’une des plus grandes avancées de ces dernières années. Les systèmes actuels de visualisation 3D apportent de nombreux avantages au chirurgien : ils améliorent l’ergonomie de travail et soulagent la posture de l’opérateur. Ils facilitent la collaboration et l’apprentissage grâce à une visualisation identique pour tous les acteurs de la salle d’opération. Enfin, le…

Intérêt de l’utilisation des filtres numériques sur les microscopes opératoires Otman Sandali Au-delà des performances multiples de la microscopie 3D, incluant une résolution d’image supérieure, une profondeur de champ étendue et une capacité à agrandir davantage l’image opératoire, le numérique offre la possibilité d’améliorer la qualité de l’image opératoire. Le système Alcon NGenuity® est l’un des premiers à développer l’usage des filtres numériques dans le domaine de la chirurgie ophtalmologique.

La plateforme Zeiss Artevo 800 est conçue sur la base du microscope Lumera 700 et du Rescan 700 qui permettent l’acquisition peropératoire d’images OCT de haute résolution des segments antérieur et postérieur de l’œil en temps réel. Elle est associée à un écran 4K de visualisation en 3D.

En avril 2023, le premier microscope chirurgical ophtalmologique entièrement numérique a été lancé (SeeLuma™ Bausch+Lomb) [1]. Un de ses objectifs est d’améliorer l’ergonomie du travail des chirurgiens ophtalmologistes en leur permettant notamment de regarder directement un écran tête haute, sans avoir à mobiliser le cou. Ce microscope numérique intègre également d’importantes fonctionnalités éducatives et de développement en applicatif logiciel, tout en maintenant une qualité de visualisation comparable à celle des microscopes optiques. Dans cet article, nous…

Les MacTel, ou télangiectasies maculaires de type 2, correspondent à une maladie neurodégénérative entraînant une disparition des photorécepteurs maculaires. La première classification des MacTel avait été proposée par Gass dans les années 1990 [1]. L’imagerie multimodale intégrant l’examen en tomographie en cohérence optique (OCT), les clichés en autofluorescence (AF) et l’OCT-angiographie (OCT-A) a depuis permis de la revisiter [2,3]. La nouvelle classification permet de mieux caractériser ses différentes étapes et d’adapter en conséquence les approches de traiteme…