Echographie

Définir une cataracte complexe est un exercice à la fois simple et complexe tant il peut dépendre de considérations anatomiques liées à l’œil, et performatives liées au chirurgien. La cataracte complexe pourrait être définie comme justifiant une intervention nécessitant une expertise technique particulière et présentant un risque accru de complications. L’enjeu va être de s’assurer, en préopératoire comme en peropératoire, d’être en mesure de répondre au mieux aux exigences d’une telle chirurgie. Il conviendra également d’avertir le patient de la nature et de la…

 La biométrie oculaire est un examen clé du bilan préopératoire d’une chirurgie de la cataracte. Elle va aider à déterminer la puissance de l’implant pour obtenir l’amétropie visée. Avec l’arrivée de nombreux implants intraoculaires sur le marché français, les mesures et la précision préopératoires conditionnent d’autant plus le résultat postopératoire et la satisfaction de nos patients. Nous allons parcourir dans cet article les spécificités de la biométrie pour les yeux courts, les yeux longs et après une chirurgie réfractive cornéenne.

La chirurgie de la cataracte peut devenir périlleuse si la visibilité est perturbée par une cornée partiellement ou totalement opacifiée, non éligible à la greffe. Il existe différentes stratégies pour surmonter cette difficulté et cet article a pour but de rapidement survoler les possibilités.

Les chirurgies de la cataracte associées à des troubles de la dilatation pupillaire ou à des problématiques de support capsulaire ne sont pas si rares. Il faut savoir anticiper quand cela est possible et prendre les mesures qui s’imposent lorsque la chirurgie devient plus compliquée. Cet article résume les points forts à garder en tête pour se sortir de situations parfois délicates.

Chaque année en France, près d’1 million de chirurgies de la cataracte sont pratiquées. Et dans des catégories d’âge similaires, près d’1 patient sur 2 présente une anomalie de l’interface vitréo-rétinienne. Les adhésions et tractions vitréo-rétiniennes étant rarement symptomatiques, le focus de cet article portera sur les membranes épirétiniennes, compte tenu de leur fréquence [1].