Echographie
La myopie forte, classiquement définie par une réfraction inférieure à -6 dioptries ou une longueur axiale excédant 26 mm, représente un véritable enjeu de santé publique en raison de sa prévalence en constante augmentation à l’échelle mondiale. Au-delà de sa composante réfractive, elle s’accompagne souvent de remaniements scléraux, choroïdiens et rétiniens susceptibles d’entraîner des complications structurelles irréversibles et menaçantes pour la vision. Ces atteintes, fréquemment rencontrées en pratique clinique, constituent une cause majeure de baisse d’acuité…
Les membranes épirétiniennes (MEM) sont des proliférations fibrogliales superficielles de la rétine interne, dont la prévalence augmente avec l’âge, touchant près de 34 % des plus de 60 ans[1,2]. Leur chirurgie est devenue plus courante mais l’indication chirurgicale doit néanmoins rester fondée sur la gêne fonctionnelle.
Contrairement aux manifestations allergiques oculaires de l’enfant, celles de l’adulte sont souvent sous-évaluées. Les allergies IgE médiées qui sont sur le devant de la scène chez l’enfant perdent leur prépondérance chez l’adulte au profit d’autres manifestations telles que des kératoconjonctivites ou les blépharochalasis. Ces dernières sont de manifestations moins bruyantes et posent des problèmes de sous-évaluation ou de prise en charge.
L’humeur aqueuse produite par les procès ciliaires, cette sorte de sang transparent sans les éléments figurés, permet la nutrition et l’élimination des déchets du métabolisme des tissus intraoculaires du segment antérieur. Elle est résorbée par voie uvéosclérale et par voie trabéculaire. C’est cette dernière dont nous traiterons ici.
La nécrolyse épidermique toxique (NET), décrite pour la première fois par Lyell en 1956 et donc également connue sous le nom de syndrome de Lyell, est une pathologie rare mais potentiellement fatale, caractérisée par une nécrose étendue de l’épiderme et des muqueuses. Malgré une prise en charge précoce, le pronostic reste souvent réservé, les complications comme l’insuffisance rénale, l’infection systémique et la défaillance multiviscérale augmentant fortement la mortalité.