Echographie
Lors de la pandémie liée au virus Covid-19, les services hospitaliers se sont trouvés confrontés à de nombreux défis. Le premier d’entre eux a été d’assurer la continuité des soins ophtalmologiques tout en protégeant les personnels avant que la vaccination soit disponible. Lors de la première vague, l’activité d’ophtalmologie s’est trouvée réduite à la prise en charge des urgences. Par la suite, la discipline a dû s’adapter à pénuries de personnels, certains restant accaparés par les soins aux patients infectés par le Covid-19, d’autres ayant quitté…
On assiste à une réelle pandémie myopique. Sa prévalence ne cesse d’augmenter. Si la myopie et la myopie forte concernaient respectivement 27 et 2,8% de la population mondiale en 2010, elles seraient estimées respectivement à 52 et 10% en 2050 (Holden et al., 2016). Elle expose à de nombreuses complications (décollement de rétine, maculopathie, glaucome, cataracte…) et l’enjeu de correction et surtout de freination est donc primordial. L’arsenal thérapeutique à notre disposition ne cesse de s’enrichir depuis quelques années.
Le but de cet article est de donner quelques clés aux non-contactologues pour ne pas se retrouver mal à l’aise en consultation devant un patient porteur de lentilles de contact rigides. L’idée est de savoir examiner son patient afin de s’assurer que le port de lentille est sécuritaire.
Mme B., 53 ans, va bientôt assister à une cérémonie importante. Elle souhaite être équipée en lentilles pour pouvoir reconnaître les invités de loin, vérifier le plan de table, lire son discours et signer le chèque du fleuriste.
Adapter des patients astigmates en lentilles suscite souvent beaucoup d’appréhension. Lorsque cet astigmatisme ne peut pas être négligé et que l’on doit avoir recours à des lentilles toriques, comment s’en sortir ?
