Audrey Giocanti-Aurégan

Tous les articles de cet auteur

Faut-il traiter les œdèmes maculaires diabétiques avec une haute acuité visuelle ?

Le pronostic des œdèmes maculaires diabétiques (OMD) a été largement amélioré par les traitements intravitréens par anti-VEGF ou les implants de corticoïdes (dexaméthasone ou acétonide de fluocinolone) dans cette indication. Toutefois, de nombreuses interrogations persistent dans la prise en charge de nos patients diabétiques atteints d’un OMD, et notamment celle de traiter ou non dans le cas d’une haute acuité visuelle. Lire la suite

Manifestations rétiniennes des hémopathies

Les hémopathies, telles que les leucémies, peuvent s’associer dans de rares cas à des atteintes rétiniennes très évocatrices (infiltration du nerf optique, taches de Roth) mais également, le plus souvent, à une atteinte rétinienne non spécifique correspondant à des signes indirects de microangiopathie, témoin de l’atteinte microcirculatoire. Une forme particulière doit être identifiée dans le cadre des syndromes d’hyperviscosité sanguine appelée rétinopathie liée à l’hyperviscosité. Enfin, une rétinopathie peut également être identifiée au cours des hémoglobinopathies, dont la maladie la plus fréquente est la drépanocytose, à l’origine d’une atteinte ischémique rétinienne périphérique appelée rétinopathie drépanocytaire. Lire la suite

Œdème maculaire vasogénique : existe-t-il de vrais biomarqueurs ?

L’œdème maculaire (OM) est dû à la rupture des jonctions serrées entre les membranes des cellules de la barrière hématorétinienne (BHR) interne. Cette rupture entraîne une pénétration de plasma et de protéines plasmatiques dans le tissu rétinien. Lorsque les capacités de réabsorption rétinienne de fluides sont dépassées, un OM se crée. Dans cet article, nous aborderons les principaux biomarqueurs d’OM au cours de la rétinopathie diabétique (RD) et des occlusions veineuses rétiniennes (OVR) qui pourraient orienter vers l’une ou l’autre des physiopathogénies : OM vasogénique ou inflammatoire. Lire la suite

Gestion de l’hypertonie oculaire après l’injection d’un implant de dexaméthasone au cours d’un œdème maculaire diabétique

Nous rapportons le cas d’une patiente de 64 ans, diabétique de type 2 depuis plus de 15 ans, insulino-requérante depuis 6 ans, dont l’HbA1c oscille entre 6,7 et 7,2%. Elle est par ailleurs traitée pour une hypertension artérielle par bisoprolol et amlodipine, n’a pas de dyslipidémie connue ni de syndrome d’apnée du sommeil. Elle déclare un tabagisme sevré depuis 7 ans et n’a aucun antécédent familial de glaucome. Lire la suite

Echos SFO. Actualité diabète

Cette année, les actualités du diabète à la SFO concernaient principalement l’évaluation du risque évolutif de la rétinopathie diabétique, mettant en valeur l’importance de l’étude EVIRED portée par le service d’ophtalmologie de l’hôpital Lariboisière. Lire la suite

Œdème maculaire diabétique : y a-t-il des biomarqueurs de l’inflammation ?

L’œdème maculaire diabétique (OMD) est l’une des causes les plus fréquentes de baisse d’acuité visuelle (AV) chez le patient diabétique. Sa prévalence est de 7%. L’objectif de cet article est de présenter les altérations inflammatoires en rapport avec la rétinopathie diabétique (RD) et de synthétiser la littérature permettant d’évaluer les biomarqueurs d’imagerie qui pourraient orienter en première intention vers un traitement par corticoïdes (CT) plutôt que par anti-VEGF et que l’on qualifierait alors de biomarqueurs de l’inflammation. Lire la suite

Que faire quand un œdème maculaire diabétique résiste aux IVT ?

Il n’existe actuellement aucun consensus concernant la prise en charge des patients dont l’œdème maculaire diabétique (OMD) résiste (non répondeurs ou répondeurs partiels) aux traitements injectés par voie intravitréenne (IVT). De nombreuses études, principalement rétrospectives, ont étudié les changements de traitement ( switchs ) mais il n’y a actuellement aucune étude randomisée disponible dans la littérature. Lire la suite

Des stries angioïdes néovascularisées

Un patient âgé de 60 ans est adressé en consultation pour une baisse d’acuité visuelle bilatérale progressive depuis plus de 5 ans. L’interrogatoire révèle dans ses antécédents un terrain cardiovasculaire avec une dyslipidémie, une hypertension artérielle et un diabète de type 2 bien équilibré, ainsi qu’un accident ischémique transitoire thalamique gauche. Ses ­traitements comprennent des antihypertenseurs, des antidiabétiques oraux et un antiagrégant plaquettaire. Lire la suite

Information auteur

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Etablissement : Hôpital Avicenne, Université Paris 13, Bobigny

Profession : Ophtalmologiste