Echographie

L'année 2013 a été marquée par la publication des premiers résultats de l'essai français NAT2[3] puis de l'essai américain AREDS2[4] qui apportent des arguments supplémentaires sur le rôle des oméga-3 dans la DMLA.

    Plusieurs études se sont intéressées aux conséquences, en termes d'acuité visuelle, de l'allongement du délai entre le diagnostic d'une lésion exsudative et la réalisation effective de l'injection intravitréenne d'anti-VEGF. Les conclusions sont claires : il faut agir vite !    

Les anti-VEGF, administrés par injection intravitréenne (IVT) à 4mm du limbe, sont le traitement de première intention de la DMLA exsudative. La prévalence élevée de cette maladie entraîne une réalisation fréquente de ce geste. Le choix de l'aiguille est un facteur déterminant pour le réaliser de façon optimale.

L'arrivée des anti-VEGF a révolutionné la prise en charge de la DMLA. Quand les médecins choisissent un traitement basé sur les études cliniques, le critère d'efficacité est souvent considéré comme le plus important. Cependant, le profil particulier des patients traités (âge et comorbidités) ne doit pas faire oublier les effets secondaires de ces molécules.

Au début des années 1990, l'équipe de Créteil décrivait pour la première fois des lésions désormais connues dans la littérature internationale sous le nom de pseudo-drusen réticulés. En effet, elles déterminent un ensemble d'aspect réticulé typique au niveau de la macula des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), qu'elle soit atrophique ou de type exsudative.