Echographie
L’infection est la complication la plus redoutée du porteur de lentilles de contact car elle est responsable de cécité en cas d’atteinte cornéenne – cinquième cause de cécité et 36 millions de patients atteints dans le monde. Les abcès cornéens sous lentilles restent une complication rare, avec une incidence en France de 1,1/10 000 pour les lentilles rigides et de 3,5/10 000 pour les souples à renouvellement fréquent. Des études récentes ne révèlent pas d’incidence supérieure avec les jetables journalières. Les abcès, surtout bactériens, peuvent être…
L’inconfort physique est la cause d’un tiers des abandons de port de lentilles de contact [1]. Il peut prendre la forme d’une sensation de corps étranger, associée ou non à des troubles visuels, qui peut aboutir à une diminution du temps de port, voire à son arrêt [2].
Tout œil rouge et douloureux chez un porteur de lentilles de contact doit être, jusqu’à preuve du contraire, considéré comme un abcès de cornée. Il s’agit d’une urgence ophtalmologique nécessitant une prise en charge rapide. Le diagnostic de kératite infectieuse doit systématiquement être évoqué dès l’évaluation initiale et tout au long du suivi, en particulier en cas d’échec du traitement. Cependant, les causes non infectieuses d’un œil rouge ou d’un inconfort sous lentilles sont fréquentes et ne doivent pas être négligées.
Un inconfort visuel en lentilles est une plainte assez courante que l’on peut solutionner dans presque tous les cas, à condition d’être méthodique et de ne pas se contenter d’une prescription de collyres lubrifiants ni d’un ajustement de la correction après une surréfraction sur les lentilles.
Le dépistage, le diagnostic et le suivi d’un glaucome génèrent un grand nombre de données anatomiques et fonctionnelles qui peuvent être interprétées par des algorithmes d’intelligence artificielle (IA). L’IA et les nouvelles technologies numériques permettent également le développement d’objets connectés qui, dans le domaine du glaucome, permettront notamment de faciliter le suivi à domicile du patient et d’aider à une meilleure utilisation des collyres prescrits.
