Echographie

La chirurgie de la cataracte peut devenir périlleuse si la visibilité est perturbée par une cornée partiellement ou totalement opacifiée, non éligible à la greffe. Il existe différentes stratégies pour surmonter cette difficulté et cet article a pour but de rapidement survoler les possibilités.

Les chirurgies de la cataracte associées à des troubles de la dilatation pupillaire ou à des problématiques de support capsulaire ne sont pas si rares. Il faut savoir anticiper quand cela est possible et prendre les mesures qui s’imposent lorsque la chirurgie devient plus compliquée. Cet article résume les points forts à garder en tête pour se sortir de situations parfois délicates.

Chaque année en France, près d’1 million de chirurgies de la cataracte sont pratiquées. Et dans des catégories d’âge similaires, près d’1 patient sur 2 présente une anomalie de l’interface vitréo-rétinienne. Les adhésions et tractions vitréo-rétiniennes étant rarement symptomatiques, le focus de cet article portera sur les membranes épirétiniennes, compte tenu de leur fréquence [1].

La patiente est une femme de 23 ans, étudiante en médecine, adaptée en lentilles rigides depuis l’âge de 12 ans. Elle a entendu parler de lentilles à porter uniquement la nuit.

 La cataracte est plus fréquente et plus précoce chez les diabétiques que dans la population générale. Le risque augmente avec la durée du diabète et la sévérité de l’hyperglycémie. Dès lors qu’il existe une rétinopathie diabétique et/ou un œdème maculaire, les résultats fonctionnels de la chirurgie sont moins bons que dans la population générale. Ainsi, les patients doivent être prévenus de ce risque.