Echographie

Derrière le choix de la technique opératoire pour un patient exigeant et soucieux de voir bien et sans correction à toutes les distances se posent en réalité trois questions : celle de la capacité résiduelle d’accommodation, au moment de la chirurgie mais aussi par anticipation dans les années à venir, celle de l’amétropie initiale et celle des activités visuelles préférentielles. Lors de la première consultation, il faut ainsi impérativement faire la synthèse de ces trois points clés, en parallèle de l’examen clinique et paraclinique systématiquement réalisé pour le…

Les glaucomes sont des neuropathies optiques chroniques progressives dont l’élévation de la pression intraoculaire (PIO) n’est qu’un facteur de risque parmi d’autres, mais c’est le seul dont le traitement a montré son efficacité pour limiter sa progression. Parallèlement aux chirurgies de référence mais non dénuées de risque, des chirurgies mini-invasives ont été développées pour améliorer le profil de sécurité. L’objectif de cet article est d’évoquer les voies d’abord disponibles, les résultats attendus et d’en déduire les indications idéales.

L’hémorragie du vitré (HDV) est une complication fréquente de la rétinopathie diabétique proliférante (RDP). En l’absence de traitement, une HDV peut se compliquer d’un décollement de la rétine par traction (DRT), d’une fibrose et de cicatrices pouvant entraîner un risque de cécité. Le choix de la stratégie dépendra de la situation individuelle des patients.

La douleur neuropathique cornéenne a pour origine un dysfonctionnement affectant les voies somato-sensorielles des systèmes nerveux périphérique et/ou central. Elle peut sévèrement affecter le patient sur le plan physique, social, professionnel et psychologique. Après quantification de la gêne oculaire, une prise en charge multidisciplinaire est mise en place, pouvant être complétée par une approche médicale alternative, afin d’améliorer la qualité de vie des patients.

La kératopathie neurotrophique (KNT) est une maladie cornéenne secondaire à une diminution ou à une abolition de la sensibilité cornéenne par atteinte centrale ou périphérique de la branche ophtalmique du nerf trijumeau (V1). Elle peut être liée à de multiples étiologies ( tableau I ) et se caractérise par une hypoesthésie, voire une anesthésie cornéenne associée à une raréfaction du clignement palpébral, une sécheresse oculaire et une atteinte épithéliale. Elle peut donner lieu à des complications stromales, des surinfections et des retards de cicatrisation cornéenne.…