Echographie
La possibilité de mesurer le pouvoir réfractif de la cornée s’est beaucoup améliorée grâce aux récents progrès technologiques. Lors du calcul d’un implant torique, il est important que l’ophtalmologiste connaisse les limitations du calculateur qu’il utilise pour choisir l’implant le plus adapté pour la chirurgie, particulièrement quand on considère le pourvoir réfractif de la cornée qui est la principale source d’astigmatisme dans le système optique oculaire.
Il existe actuellement sur le marché français une multitude d’implants toriques. Le choix dépendra surtout des matériaux utilisés, de la forme de l’implant, des habitudes des chirurgiens et d’un surcoût éventuel pour le patient. Nous allons ici dresser une liste non exhaustive des principales caractéristiques des implants monofocaux toriques que nous prendrons comme modèles de description, sachant que ces caractéristiques se retrouvent sur les modèles Edof et multifocaux basés sur les mêmes plateformes (tableau).
Les rétinographes grand champ permettent de saisir la périphérie rétinienne en une seule image et de visualiser une surface beaucoup plus importante de la rétine, jusqu’à 85%. En déplaçant le point de fixation et/ou la position de l’appareil, il est possible de visualiser le fond d’œil jusqu’à l’ora serrata et d’obtenir des images encore plus grandes grâce à la fonction automontage. Depuis l’arrivée d’Optos, en 2010, nous avons vu apparaître sur le marché plusieurs appareils avec des caractéristiques différentes.
Pour des pseudophakes sans pathologie rétinienne, ayant bénéficié d’implants monofocaux classiques et de verres progressifs toute distance, la mesure de l’acuité visuelle (AV) en vision proximale sur des optotypes de lettres isolées n’offre que peu d’intérêt car elle est censée être la même en vision de loin (VL), en vision intermédiaire (VI) et en vision de près (VP). En revanche, avec des implants à profondeur de champ étendue (de faible addition), les performances visuelles obtenues en vision proximale, sans correction additionnelle, ne correspondent pas toujours à…
Le jeune G., 11 ans, se présente chez son ophtalmologiste avec ses parents sur les conseils de son institutrice. En effet, elle a constaté depuis quelque temps que G. a tendance à plisser des yeux, à se rapprocher pour mieux voir le tableau et que ses résultats scolaires ont baissé.
