Echographie

Mme A., 54 ans, se présente aux urgences ophtalmologiques pour un œil droit rouge, douloureux, avec baisse d’acuité visuelle. La patiente, opticienne, est porteuse de lentilles journalières depuis l’adolescence pour une myopie forte à -13 D, un mésusage est rapporté.

Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 62 ans, sans antécédent notable, ayant bénéficié d’une chirurgie combinée pour un trou maculaire de l’œil droit et ayant présenté un œdème cornéen en postopératoire.

L’hypertonie intraoculaire secondaire à la prise de corticoïdes est iatrogénique. Elle peut conduire à une neuropathie optique glaucomateuse dont le handicap peut s’ajouter à celui de la pathologie initiale. Nous évoquerons ici l’origine physiopathologique, les facteurs de risque à identifier et la prise en charge appropriée à une hypertonie ou à un glaucome cortisonique, en particulier après injection intravitréenne.

Plusieurs grandes études cliniques récentes nous ont apporté des informations novatrices et très pratiques sur la place des traitements laser dans la prise en charge des glaucomes à angle ouvert et par fermeture de l’angle. Les conclusions de ces grandes études vont guider notre pratique courante, et nous vous les présentons dans cet article.

La néovascularisation de type 3, anciennement dénommée anastomose chorioré́tinienne ou encore prolifération angiomateuse rétinienne, est une forme clinique particulière de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire. Sa particularité est d’affecter spécifiquement la rétine neurosensorielle, avec pour conséquence une réponse néovasculaire télangiectasique, avec une prolifération intrarétinienne. Classiquement, dans les autres formes de néovascularisation maculaire secondaire à la DMLA, la prolifération néovasculaire est d’origine…