Echographie
La mise en évidence d’un décollement de l’épithélium pigmentaire (DEP) est fréquente, le plus souvent chez un patient atteint de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). La difficulté de la prise en charge repose sur la grande hétérogénéité des lésions comportant un DEP, l’éventuelle coexistence de DEP de différents types chez un même patient, ainsi que la possibilité de formes évolutives. Nous reprenons ici les principales caractéristiques de ces lésions pour mieux envisager leur prise en charge.
L’atrophie maculaire géographique (AG) est caractérisée par un amincissement, voire une perte des couches externes rétiniennes (épithélium pigmentaire et photorécepteurs). On la retrouve dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) dite « sèche », mais elle peut également s’associer aux formes humides. Cette atrophie peut être responsable de troubles visuels allant de la diminution de la sensibilité au contraste jusqu’au scotome central.
L’œdème maculaire (OM) est défini comme un épaississement maculaire lié à une accumulation de liquide et de protéines dans le tissu rétinien maculaire. Il a longtemps été considéré comme étant secondaire à la rupture de la barrière hématorétinienne (BHR) interne et/ou externe visible en angiographie à la fluorescéine mais cette définition est réductrice. En effet, depuis l’avènement de la tomographie en cohérence optique (OCT), on retrouve des situations dans lesquelles l’épaississement maculaire n’est pas associé à une rupture de la BHR et, inversement, des…
Les membranes épirétiniennes maculaires (MER) représentent une pathologie rétinienne courante qui affecte environ 10% des sujets de plus de 70 ans. Elles sont caractérisées par une prolifération fibrocellulaire gliale avasculaire bénigne. La contraction de ces MER provoque un plissement plus ou moins sévère de la macula et peut alors entraîner une gêne fonctionnelle. Leur physiopathogénie précise reste partiellement élucidée : elles sont chronologiquement liées à la survenue du décollement postérieur du vitré et leur incidence augmente avec l’âge.
Le chalazion est défini comme une lésion inflammatoire d’une glande de Meibomius au niveau du tarse palpébral. Cette tuméfaction palpébrale dite « bénigne » est facilement reconnue à l’examen clinique. Elle réalise une atteinte inflammatoire de la glande, faisant suite à l’obturation du canal glandulaire excréteur. Le chalazion peut intéresser une ou plusieurs paupières, voire plusieurs glandes à l’intérieur d’une même paupière. Lorsque le traitement médical par pommades antibio-corticoïdes n’est pas suffisant, on propose la plupart du temps un traitement…
