Maxime Nhari

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Utilisation de membrane amniotique lyophilisée du cordon ombilical comme greffe de patch scléral (SclerFIX®) : retour d’expérience

Un amincissement scléral peut survenir dans différentes situations telles qu’une tumeur conjonctivale, une pathologie inflammatoire ou infectieuse, ou encore dans le cas d’une complication liée à une chirurgie oculaire. Les moyens de prise en charge de ces amincissements scléraux sont limités mais il est possible de recourir à des greffes. Lire la suite

Diagnostic et traitement des hémangiomes choroïdiens

L’hémangiome choroïdien est une tumeur vasculaire rare et bénigne de la choroïde. Il peut être circonscrit ou diffus. L’hémangiome choroïdien circonscrit (HCC) est généralement diagnostiqué entre 20 et 40 ans au décours d’une baisse de vision. Il s’agit probablement d’une lésion congénitale, survenant de manière sporadique et non associée à d’autres anomalies oculaires ou systémiques. L’hémangiome choroïdien diffus est, quant à lui, souvent évident à la naissance et survient majoritairement dans le cadre d’une hémangiomatose neuro-oculo-cutanée (syndrome de Sturge-Weber). Nous ne traiterons ici que des formes circonscrites. Lire la suite

Œdème maculaire inflammatoire postopératoire : facteurs de risque et prévention

Le syndrome d’Irvine-Gass a été décrit initialement par Irvine en 1953 comme un œdème maculaire (OM) survenant après une chirurgie de la cataracte, puis caractérisé sur l’angiographie par Gass et Norton en 1966. Après tout autre type de chirurgie oculaire, il est plus consensuel de parler d’œdème maculaire inflammatoire postopératoire. La majorité des cas évolue favorablement sans traitement ou sous traitement topique seul. Néanmoins, s’il persiste, il peut constituer un véritable challenge thérapeutique. Lire la suite

Les métastases choroïdiennes

Les métastases choroïdiennes (MC) ont été décrites pour la première fois par Perls en 1872. Longtemps considérées comme une pathologie rare, elles sont aujourd’hui reconnues comme les tumeurs malignes intraoculaires les plus fréquentes. Leur prévalence est probablement sous-estimée chez des patients avec un état général souvent altéré. Néanmoins, elles sont la première manifestation de tumeur maligne systémique dans plus d’un tiers des cas. L’analyse histologique peut aider à confirmer la nature maligne de la lésion et à localiser la tumeur primitive. Le traitement des MC n’est pas consensuel pour ces patients à l’espérance de vie limitée. Il doit être simple à mettre en place, peu risqué, mais néanmoins efficace pour maintenir une vision nécessaire afin d’améliorer la fin de vie. Lire la suite

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Etablissement : Hôpital de la Croix-Rousse, Lyon

Profession : Ophtalmologiste