Echographie
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) représente un vrai problème de santé publique étant donné le nombre de patients atteints, qui dépasse le million en France, et vu la disponibilité actuelle de médications qui nécessitent une réutilisation régulière sur une durée d'au moins deux à trois ans pour être réellement efficaces sur le long terme. Un dernier problème, et non des moindres, est le mode d'administration de ces traitements qui est relativement invasif (voie intravitréenne) et plus ou moins bien supporté par les patients,même si les complications…
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) exsudative a une pathogénie multifactorielle et complexe qui induit une prolifération néovasculaire, une hyperperméabilité vasculaire, des dépôts extracellulaires, fibrose et inflammation. Le traitement standard actuellement admis est représenté par les injections intra-vitréennes répétées d'anti-VEGF dont le chef de fil est le ranibizumab 0,5 mg (Lucentis®) (études ANCHOR et MARINA). Mais à quel rythme ? Et pendant combien de temps ? L'objectif d'une combinaison de traitements est avant tout d'améliorer l'efficacité tout…
Le traitement de la néovascularisation rétrofovéolaire au cours de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) par le ranibizumab a imprimé un réel tournant dans la prise en charge de cette affection dégénérative invalidante. Le traitement est efficace si et seulement si les injections sont répétées mensuellement ou de manière ciblée, personnalisée, en modulant soit le délai d'injection, soit le nombre d'injections, selon des données d'études et d'observations cliniques qui seront développées dans cet article.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est la première cause de malvoyance après 50 ans dans les pays développés. Environ un million de personnes souffrent de cette maladie en France, dont 30 % des personnes de plus de 80 ans (ANAES de 2001). Deux formes cliniques principales caractérisent la maladie : la forme exsudative classiquement la plus sévère, et la forme atrophique, plus lentement évolutive. D'abord considérée comme une maladie simplement liée au vieillissement rétinien, des facteurs de risques environnementaux (notamment le tabac) puis génétiques ont…
La prise en charge globale d'un patient présentant une maculopathie liée à l'âge (MLA) ou une dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) ne peut pas faire abstraction aujourd'hui de l'aspect préventif de la maladie. Celle-ci s'articulait essentiellement autour des antioxydants, mais depuis l'étude AREDS I, d'autres voies de prévention ont été explorées. À partir d'une meilleure connaissance des mécanismes physiopathogéniques de la maladie, l'hypothèse du rôle protecteur des acides gras insaturés de la famille des oméga-3 et des caroténoïdes, composants du pigment…
