Echographie
L'imperméabilité lacrymo-nasale représente 95 % des causes de larmoiement chez l'enfant. La controverse concernant le traitement des imperméabilités lacrymo-nasales existe depuis plus de deux siècles. Elle concerne autant la méthode à choisir en première intention que la date de mise en œuvre, et enfin la nécessité d'une anesthésie générale ou non.
L'examen ophtalmologique de l'enfant réalisé lors d'un contrôle systématique ou devant un symptôme clinique doit comporter de façon systématique un fond d'œil. Il nécessite une dilatation pupillaire efficace pour accéder aisément à celui-ci. En effet, l'examen peut s'avérer difficile si l'enfant est agité et même nécessiter une anesthésie générale au moindre doute. Ce fond d'œil vérifie la rétine et la papille optique et il faut savoir reconnaître les anomalies de ces éléments qui ne sont pas tout à fait superposables à ceux de l'adulte. L'analyse fine du nerf…
En dehors des atteintes des voies visuelles antéchiasmatiques (i.e., de l'œil au chiasma optique) constituant des troubles visuels, les troubles neurovisuels peuvent s'observer après une atteinte des voies visuelles rétrochiasmatiques (i.e., du chiasma aux aires cérébrales associatives) et correspondent aux altérations du champ visuel, de l'intégration ou du traitement de l'information visuelle. Ils font suite à une atteinte centrale du système visuel, en général une lésion occipitale. Bien que ce type de déficit soit essentiellement connu chez l'adulte, un nombre croissant…
La symptomatologie en ophtalmo-pédiatrie peut être différente de celle observée en ophtalmologie adulte. Ainsi, l'extensibilité de la sclère avant l'âge de 3 ans modifie la présentation du glaucome congénital. Il en résulte d'autant plus de difficultés diagnostiques que ces situations sont parfois mal connues. De plus, certaines pathologies ophtalmologiques infantiles rares, mais potentiellement graves, peuvent se présenter comme de « banales » affections ophtalmologiques. Un examen systématique est donc généralement indispensable pour éviter des retards diagnostics ou de…
L'ophtalmologiste est souvent le premier à découvrir un œdème papillaire, parfois de manière tout à fait fortuite, avec le risque possible d'être face à une urgence neuro-chirurgicale. Son rôle est important car c'est lui qui va pouvoir éliminer un pseudo-œdème papillaire et éviter à certains patients un bilan lourd incluant IRM et ponction lombaire. C'est aussi l'ophtalmologiste qui va orienter le bilan étiologique en différenciant une neuropathie optique œdémateuse d'un œdème papillaire de stase. La conduite à tenir peut se schématiser en trois grandes étapes qui…
