Echographie
La prise en charge des manifestations allergiques conjonctivales obéit à des règles simples. La première est celle de l'identification de la forme clinique de conjonctivite ou de kératoconjonctivite. La deuxième est l'identification du ou des allergènes responsables. Elle passe par les mains des confrères allergologues. Enfin, la troisième, la prise en charge thérapeutique, découle logiquement des deux premières. Quelle est-elle ?
Les lentilles chez l'enfant avant 10 ans ne doivent être proposées que pour des motifs médicaux : amélioration de l'acuité visuelle et/ou de la motricité oculaire. Vers 8 ans, on peut être amené à équiper un enfant pour d'autres motifs spécifiques (sport, danse...). Au début de l'adolescence, les motifs d'équipement s'élargissent aux demandes esthétiques ou pratiques, comme chez l'adulte. Les parents gardent la responsabilité de la décision finale, l'ophtalmologiste engageant la sienne quant à l'innocuité de son équipement sur ces yeux en devenir. C'est pourquoi les…
Les maladies de la surface oculaire font fréquemment intervenir des phénomènes inflammatoires, qui peuvent d'ailleurs être la cause ou la conséquence du processus pathologique central. La prise en charge de ces anomalies inflammatoires repose sur plusieurs types de traitements, depuis les larmes artificielles aux préparations magistrales de ciclosporine. Les traitements par voie générale peuvent aussi être indiqués dans quelques cas particuliers.
Les kératites neurotrophiques constituent une situation peu fréquente dont la précocité de prise en charge conditionne le pronostic. L'identification des mécanismes impliqués associée à un traitement symptomatique peut permettre d'éviter des complications cornéennes graves pouvant aller jusqu'à la perforation. Parler de kératite neurotrophique, c'est connaître les mécanismes permettant une bonne cicatrisation cornéenne et également les circonstances qui vont nuire à la qualité de la cicatrisation, de nature essentiellement nerveuse.
La kératoconjonctivite phlycténulaire, ou rosacée oculaire de l'enfant, est une affection rare et sous-diagnostiquée qui associe une meibomite postérieure, des phlyctènes et des chalazions. Dans les formes sévères, l'atteinte cornéenne peut associer une néovascularisation, un infiltrat cornéen et un ulcère catarrhal. La recherche de cette pathologie de diagnostic difficile chez l'enfant a toute son importance car les lésions peuvent entraîner des cicatrices cornéennes à l'origine d'une baisse d'acuité visuelle. Une prise en charge thérapeutique spécifique et un suivi à…
