Echographie

La mise en place d'anneaux intracornéens sur un kératocône est motivée par une intolérance du patient aux lentilles rigides. L'indication habituelle est limitée aux kératocônes modérés dont la puissance cornéenne centrale est inférieure à 55D. Si cette indication n'était pas respectée les résultats seraient plus décevants et les solutions thérapeutiques plus aléatoires. Si elle est respectée, les résultats sont souvent favorables et la qualité visuelle est améliorée.

L'équipement des kératocônes en lentilles de contact s'est profondément modifié durant ces dernières années. Le temps n'est pas loin où il restait l'apanage « d'hyperspécialistes » peaufinant des lentilles pratiquement « sur mesure », dont ils confiaient la fabrication à un petit nombre de laboratoires capables de faire varier à la demande tous les paramètres pour suivre au plus près le profil du cône.

Les lentilles de contact rigides sont TOUJOURS le traitement optique de référence des kératocônes (KC). Les autres techniques chirurgicales ne devraient être envisagées qu'en cas d'intolérance avérée à tout type de LRPG (anneaux intracornéens) ou en cas de perte de la transparence cornéenne avec acuité limitée en LRPG (kératoplastie lamellaire si possible ou transfixiante en cas d'opacités cornéennes importantes). Le cross-linking n'est pas à proprement parler un traitement optique du KC car il ne remplace pas le port des LRPG, mais il permet d'espérer une absence ou un…

Bien que ne s'intégrant pas à proprement parler dans le domaine de la cornéoplastie, il paraît important de positionner l'implantation phaque dans l'arsenal thérapeutique du kératocône, surtout primitif mais également et plus rarement secondaire après une chirurgie réfractive cornéenne ayant induit une ectasie. Il s'agit certes d'une niche d'indication, dans la mesure où cette procédure ne pourra concerner que la prise en charge des déformations cornéennes, source d'un astigmatisme accessible à la mesure de réfraction et s'accompagnant d'une amétropie sphérique…

Le laser femtoseconde a permis de sécuriser la chirurgie réfractive. Son utilisation a quasiment fait disparaître les accidents de découpe en apportant plus de précision et de reproductibilité dans la réalisation du capot. Nous allons dans cet article aborder d'autres façons d'utiliser le laser femto seconde : traitement des opacités superficielles de la cornée, correction des astigmatismes post-kératoplastie.