Echographie

Plusieurs pathologies rétiniennes ou choroïdiennes peuvent se manifester par une accumulation de liquide sous-rétinien, pouvant faire poser à tort le diagnostic de choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC). Il est donc indispensable de réaliser des examens détaillés d’imagerie afin de définir la pathologie en cause et de mettre en place le traitement adéquat.

La choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) est caractérisée par un décollement séreux de la neurorétine (DSR) du pôle postérieur, lié au passage de liquide de la choroïde à travers l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR). À ce jour, il n’y a pas de consensus sur sa classification clinique. Selon la durée du DSR, il est habituel de distinguer une forme aiguë et une forme chronique. Alors que la première se résorbe en 3 à 4 mois avec un bon pronostic visuel, la CRSC chronique non résolutive est souvent associée à des altérations multifocales de l’EPR qui…

La pachychoroïde est un concept relativement nouveau qui correspond à un phénotype morphologique choroïdien. Sa définition s’est précisée depuis la première description par K. Bailey Freund en 2013 [1] et le spectre des pathologies associées s’est élargi : choriorétinopathie séreuse centrale, pachychoroïde associée à des altérations de l’EPR, pachychoroïde associée à des néovaisseaux choroïdiens, vasculopathie polypoïdale choroïdienne, excavation choroïdienne focale et pachychoroïde péripapillaire.

Les progrès récents en imagerie multimodale ont permis de mieux analyser la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) et de la classer parmi les pachychoroïdes. La CRSC se définit aujourd’hui par un décollement séreux rétinien (DSR) associé à un ou plusieurs décollements de l’épithélium pigmentaire et à une augmentation de l’épaisseur choroïdienne.

La meibographie est une technique qui permet d’évaluer la morphologie des glandes de Meibomius in vivo, de manière non invasive et sans désagréments pour le patient. La plupart des meibographes actuels utilisent la lumière infrarouge pour visualiser directement les structures glandulaires mais les plus sophistiqués permettent une analyse en transillumination avec un « éverseur » de paupières muni d’une source de lumière infrarouge qui produit des images ressemblant à un « négatif ». Nous vous proposons ici un comparatif de 4 appareils testés pendant au moins 30 jours par…