Echographie

La rétinopathie diabétique, tout comme sa complication, l’œdème maculaire diabétique, n’est qu’une manifestation oculaire d’une pathologie systémique, le diabète. Son évolution étant fortement influencée par les facteurs systémiques, sa prise en charge ne se conçoit que dans un contexte global, multidisciplinaire afin d’obtenir une meilleure réponse au traitement.

L’œdème maculaire diabétique ne se résume pas seulement à l’accumulation de fluide et d’exsudats dans la rétine ; il est aussi associé à une perte capillaire centrale et à une dégénérescence neurogliale, le tout s’inscrivant dans un contexte inflammatoire. Cette maculopathie plurifactorielle, d’évolution lente et asymptomatique, peut parfois être diagnostiquée tardivement, et le retard thérapeutique, malgré l’assèchement rétinien souvent obtenu par les injections intravitréennes, explique que la récupération visuelle puisse être limitée.

Grâce aux molécules disponibles depuis une dizaine d’années, les patients atteints d’un œdème maculaire des occlusions veineuses rétiniennes voient leur acuité visuelle s’améliorer rapidement et de manière significative. Pour certains, les Happy Few, la guérison complète est possible mais pour la majorité, il faut souvent poursuivre le traitement pendant plusieurs années en raison du risque de récidive.

Les uvéites sont des inflammations intraoculaires correspondant à un groupe très hétérogène d’étiologies différentes. Elles représentent 10% des causes de cécité légale dans les pays développés et entraînent une morbidité importante, notamment dans une population en âge de travailler. L’œdème maculaire chez les pateints atteints d'uvéite (OMU) est une complication fréquente des uvéites (30%) et il est le plus souvent bilatéral. Il est la principale cause de baisse visuelle au cours de ces affections inflammatoires ou infectieuses.

L’œdème maculaire cystoïde (OMC) est une accumulation de liquide provenant de la circulation rétinienne via une rupture de la barrière hématorétinienne (BHR) interne – composée de cellules endothéliales, péricytes et de la glie –, et/ou de la circulation choroïdienne via une rupture de la BHR externe – composée de l’épithélium pigmentaire de la rétine (EPR), la membrane de Bruch et l’endothélium fenestré de la choriocapillaire.