Dominique Meslin

Tous les articles de cet auteur

Réfraction : une méthode vectorielle de détermination du cylindre 2

Avec le développement des réfracteurs subjectifs à variations continues de puissance*, une nouvelle approche vectorielle de la recherche du cylindre est rendue possible. Pour faire suite à un premier article décrivant les principes utilisés pour la recherche de l’axe et de la puissance du cylindre [1], ce second article présente la logique d’une méthode vectorielle de détermination du cylindre en la comparant avec la méthode de la réfraction traditionnelle. Il décrit ainsi la logique d’un algorithme automatisé de ­recherche du cylindre permettant d’assister les praticiens dans leur exercice de la réfraction. Lire la suite

Réfraction : une méthode vectorielle de détermination du cylindre 1

La technique de réfraction utilisée pour la recherche du cylindre a peu évolué depuis longtemps, en raison des limites imposées par les réfracteurs subjectifs utilisant des verres par pas de 0,25 D. Aujourd’hui, avec les réfracteurs à variations continues de puissances* permettant d’agir simultanément sur la sphère, le cylindre et l’axe de la correction, avec une résolution de 0,01 D, il est possible de développer de nouvelles techniques de réfraction subjective. Ce premier article décrit les principes d’une nouvelle technique vectorielle utilisée pour la détermination de l’axe et de la puissance du cylindre. Il sera suivi d’un second article présentant la méthode de réfraction correspondante et la logique d’un algorithme automatisé de recherche du cylindre qui lui est associée. Lire la suite

Réfraction : la distance verre-œil importe !

Si l’effet de la distance verre-œil sur la correction optique est bien connu, il est en revanche rarement pris en compte, sauf dans le cas de fortes corrections. Tant que les verres ophtalmiques n’étaient proposés que par pas de 0,25 dioptrie, cela portait peu à conséquence. Mais aujourd’hui, avec la possibilité de déterminer la réfraction par pas de 0,01 dioptrie* et les verres qui y sont associés, la connaissance de la distance verre-œil et sa mesure prennent une importance toute particulière. Cet article revient sur les effets optiques de la distance œil-verre, montre combien la distance œil-réfracteur peut varier et comment la distance verre-œil peut désormais être prise en compte pour un calcul précis de la puissance des verres correcteurs. Lire la suite

Réfraction : les patients sont plus sensibles que le quart de dioptrie !

Il est de tradition, en optique ophtalmique, de proposer les corrections optiques par pas de 0,25 D. Or les patients sont souvent sensibles à des changements dioptriques plus faibles. Des mesures réalisées sur un échantillon représentatif de patients montrent que 95% d’entre eux sont sensibles à des changements dioptriques inférieurs à 0,25 D et que 44% le sont pour des changements inférieurs à 0,12 D. Cet article partage les résultats de cette étude et montre comment la sensibilité des patients peut influer sur la précision du résultat de la réfraction. Il discute aussi les perspectives offertes par les nouvelles techniques de réfraction subjective précise et les verres ophtalmiques qui y sont associés. Lire la suite

Une nouvelle approche de la réfraction subjective

Avec l’avènement des réfracteurs à variations continues de puissances, de nouvelles techniques de mesure de la réfraction subjective peuvent désormais être proposées. L’une d’entre elles consiste en la recherche de la réfraction d’un patient au moyen d’algorithmes semi-automatisés utilisant des changements simultanés de la sphère, du cylindre et de l’axe, et des pas de variations des puissances de dimensions variables*. Cet article en présente les principes généraux et montre comment la détermination de la réfraction peut être rendue plus précise mais aussi plus facile à réaliser par le praticien. Lire la suite

Correction de la presbytie : allégeons l’addition !...

S’il est fait, en France, un usage des verres progressifs deux fois plus élevé que la moyenne mondiale (près de 2 presbytes sur 3 comparé à environ 1 sur 3), il y est aussi de tradition de proposer aux presbytes des additions très élevées. Depuis de nombreuses années, les prescriptions d’addition ont tendance à sur-corriger le besoin des patients, à tel point que l’on estime que les Français sont en moyenne 0,50 dioptrie plus presbytes que leurs voisins anglais ou allemands... sans qu’aucune explication démographique ou morphologique ne puisse y être donnée ! L’objet de cet article est de discuter les causes et de décrire les conséquences des additions excessives, puis de proposer une méthode très simple pour les déceler et donc les éviter. Lire la suite

L’équipement optique du fort hypermétrope en verres ophtalmiques

L’équipement optique du fort hypermétrope en verres ophtalmiques requiert une attention particulière. Cet article en discute les spécificités du point de vue de la réfraction, de la sélection de la monture et du choix des verres. Il rappelle aussi les particularités de la vision du fort hypermétrope à travers ses verres et présente les différents types de verres ophtalmiques aujourd’hui disponibles pour ces patients. Cet article vient compléter celui sur l’équipement du fort myope paru dans le numéro 199 des Cahiers d’Ophtalmologie ( avril 2016 ). Lire la suite

L’équipement optique du fort myope en verres ophtalmiques

L'équipement optique du fort myope en verres ophtalmiques requiert une attention particulière. Cet article en discute les spécificités du point de vue de la réfraction, de la sélection de la monture et du choix des verres. Il rappelle aussi les particularités de la vision du myope fort à travers ses verres et présente les différentes possibilités aujourd'hui offertes en matière de verres ophtalmiques. Lire la suite

Prescription de l’astigmatisme dans les verres progressifs : la correction optique totale est préférable

Faut-il corriger l'astigmatisme en totalité chez les presbytes porteurs de verres progressifs ? Telle est la question que les prescripteurs sont amenés à poser. Pour tenter d'y apporter une réponse, une modélisation de la vision du patient à travers un verre progressif a été élaborée et les simulations des effets de différentes sous-corrections de l'astigmatisme ont été réalisées. Elles suggèrent qu'il est préférable de donner au presbyte astigmate sa correction optique totale. Lire la suite

Verres ophtalmiques : « correcteurs » mais aussi « protecteurs » ! 2. Protection contre les ultraviolets et indice de protection anti-UV (E-SPF®*)

Si les verres ophtalmiques sont avant tout « correcteurs », ils sont aussi « protecteurs » contre les effets nocifs de la lumière. Après un premier article consacré à la pro tection contre la lumière bleu-violet, ce deuxième article aborde la protection contre les ultraviolets par les verres ophtalmiques. Il montre combien il est nécessaire de se protéger des UV par transmission à travers les verres mais aussi par réflexion sur leur face arrière. Il présente aussi l'indice de protection anti-UV E-SPF® (ou Eye-Sun Protection Factor®), désormais utilisé pour caractériser les propriétés de filtration UV des verres ophtalmiques et aider les ophtalmologistes, opticiens et porteurs à mieux connaître les qualités protectrices des verres correcteurs. Lire la suite

Verres ophtalmiques : « correcteurs » mais aussi « protecteurs » ! 1. La protection contre la lumière bleu-violet

Si les verres ophtalmiques sont en premier lieu prescrits pour la correction des amétropies et la presbytie, ils jouent aussi un rôle essentiel de protection des yeux des patients contre la lumière et, plus particulièrement, contre les méfaits potentiels de la lumière bleue et de l'ultraviolet. Ce premier article rappelle les effets nocifs possibles de la lumière bleu-violet et présente les techniques aujourd'hui mises en œuvre pour en protéger les yeux des patients. Un deuxième article, à paraître en septembre, reviendra sur la protection contre les UV et présentera l'indice de protection UV : l'E-SPF (Eye Sun Protection Factor), utilisé aujourd'hui pour caractériser les propriétés protectrices des verres ophtalmiques. Lire la suite

"Puissance prescrite" vs "puissance mesurée": Principe optique et conséquences pratiques

L'évolution de la technologie des verres ophtalmiques est telle qu'il est devenu nécessaire de différencier la puissance perçue par le porteur à travers le verre et la puissance mesurée sur le verre à l'aide du frontocomètre. Ainsi, il est devenu fréquent chez les fabricants d'optique d'indiquer deux puissances différentes pour un même verre : la "puissance porteur" correspondant à la prescription et la "puissance mesurée" correspondant à la mesure attendue au frontofocomètre. Cet article en rappelle le principe optique et en détaille les conséquences pratiques Lire la suite

Verres filtrants sélectifs

Les verres filtrants sélectifs ont pour rôle d’absorber, partiellement ou totalement, certaines radiations lumineuses et d’en transmettre d’autres spécifiquement. Ces verres peuvent jouer deux rôles différents : - soit un rôle de protection en stoppant certaines longueurs d’onde nocives et en réduisant le niveau d’énergie lumineuse atteignant l’oeil du patient, - soit un rôle de stimulation en transmettant sélectivement certaines longueurs d’onde propres à améliorer la perception du patient. Cet article décrit les principales catégories de verres filtrants sélectifs, puis aborde les principes généraux de sélection des verres filtrants pour les patients malvoyants. Lire la suite

Verres filtrants à teinte variable

La protection par un verre filtrant à teinte fixe est efficace mais présente l’inconvénient de ne pouvoir être utilisée en toutes circonstances : si le filtre est de catégorie solaire, il se révèle trop foncé pour un usage à l’intérieur ; s’il est de faible intensité, il s’avère rapidement trop clair pour un usage en extérieur. Les verres photochromiques, dont la transmission varie avec l’intensité de la lumière et s’adapte aux diverses situations d’éclaire- ment, constituent alors une solution. Cet article en aborde les principes et les propriétés.  Lire la suite

Verres filtrants à teinte variable

La protection par un verre filtrant à teinte fixe est efficace mais présente l’inconvénient de ne pouvoir être utilisée en toutes circonstances : si le filtre est de catégorie solaire, il se révèle trop foncé pour un usage à l’intérieur ; s’il est de faible intensité, il s’avère rapidement trop clair pour un usage en extérieur. Les verres photochromiques, dont la transmission varie avec l’intensité de la lumière et s’adapte aux diverses situations d’éclairement, constituent alors une solution. Cet article en aborde les principes et les propriétés Lire la suite

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Etablissement : Essilor International

Profession : Directeur Solutions Réfraction