Echographie

Nous savons que l’orthokératologie, avec ses principes d’action fondés sur le massage cornéal épithélial nocturne sélectif, est à même de corriger de façon stable et avec une totale innocuité la plupart des amétropies courantes, dans la limite de ses indications. L’examen des modifications cornéennes multifocales qu’elle induit permet de ­penser que sous certaines conditions, elle agit aussi sur la presbytie.

Les échelles de lecture permettent de mesurer la capacité de lecture. La dernière répondant aux nouvelles normes internationales n’étant plus éditée, nous vous proposons un mode d’emploi afin d’élaborer celle qui vous permettra de tester vos patients dans diverses situations.

Madame B., âgée de 60 ans, consulte pour une baisse d’acuité visuelle bilatérale. Sur le plan général, elle présente une hypertension artérielle ainsi qu’une dyslipidémie ­traitées. Dans ses antécédents familiaux, on note l’existence d’une dystrophie centro-cornéenne chez sa mère et son frère.

Les implants multifocaux et à profondeur de champ étendue constituent le moyen le plus efficace et le plus stable dans le temps pour corriger la vision de loin, de près et, plus récemment, intermédiaire de nos patients. Ils permettent non seulement de restaurer une acuité visuelle utile dans le cadre de la ­chirurgie de la cataracte, mais aussi de compenser la presbytie dans le cadre d’une chirur­gie réfractive par extraction de cristallin clair.

Nous rapportons le cas d’un patient de 78 ans consultant en urgence pour une baisse d’acuité visuelle brutale de l’œil gauche (OG), son œil unique. Ce patient, monophtalme suite à la perte de l’œil droit (OD) sur une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative évoluée, était suivi pour son OG pour une DMLA atrophique. Les dernières injections intravitréennes de ranibizumab sur l’OD dataient d’il y a 3 ans. Il ­présentait comme antécédent un carcinome rénal avec métastases pancréatiques et une coronaropathie stentée.