Elise Boulanger-Scemama

Tous les articles de cet auteur

Œdème maculaire toxique

Devant la survenue d’un œdème maculaire cystoïde (OMC), il est nécessaire d’éliminer une cause médicamenteuse iatrogène, systémique ou topique. En effet, cette démarche systématique permet d’éviter une escalade d’examens diagnostiques inutiles et de mettre en place une démarche thérapeutique adéquate. Le diagnostic repose sur l’interrogatoire du patient, l’examen du fond d’œil et l’OCT maculaire. Une angiographie à la fluorescéine est parfois nécessaire pour éliminer un diagnostic différentiel et révèle une absence de diffusion dans la majorité des cas, témoignant d’un mécanisme physiopathologique différent de celui observé dans les œdèmes avec rupture de la barrière hématorétinienne (BHR). Lire la suite

Atrophie maculaire : et si ce n’était pas une DMLA ?

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sèche est de loin la première cause d’atrophie maculaire à l’origine d’une baisse d’acuité visuelle sévère uni- ou bilatérale en cas d’atteinte fovéale. Cependant, il ne faut pas méconnaître ses principaux diagnostics différentiels, plus rares, pour lesquels il existe une prise en charge spécifique. Chez un patient présentant une atrophie maculaire, il convient de mener un interrogatoire policier afin d’orienter correctement le diagnostic étiologique : histoire familiale, âge de survenue des symptômes, réfraction, troubles visuels associés (anomalies du champ visuel, héméralopie, photophobie), prise de rétinotoxiques (antipaludéens de synthèse, tamoxifène, etc.). Lire la suite

Atrophie maculaire : et si ce n’était pas une DMLA ?

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sèche est de loin la première cause d’atrophie maculaire, à l’origine d’une baisse d’acuité visuelle sévère uni- ou bilatérale en cas d’atteinte fovéale. Cependant, il ne faut pas méconnaître ses principaux diagnostics différentiels, plus rares, pour lesquels il existe une prise en charge spécifique. Lire la suite

Anti-VEGF et DMLA : analyse à 5 ans

La DMLA dans sa forme exsudative a bénéficié depuis 2006 d'une révolution thérapeutique : l'avènement d'injections intravitréennes d'anti-VEGF. Il manquait toutefois le recul suffisant pour dessiner la véritable architecture de suivi du patient à long terme. Les résultats d'études publiées dans la littérature ou issus de notre expérience clinique (étude Paris-Créteil) nous permettent de répondre aux questions les plus souvent posées concernant la maladie, le nombre d'injections et la durée du traitement, l'amélioration espérée de l'acuité visuelle ou le taux d'abandon à cinq ans. Lire la suite

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Etablissement : Fondation ophtalmologique A. de Rothschild, Paris

Profession : Ophtalmologiste