Echographie

Le diagnostic de toxoplasmose oculaire, première cause d’uvéite postérieure, repose le plus souvent sur une présomption clinique devant la présence d’une lésion évocatrice du fond d’oeil. Il existe néanmoins une variété de présentations moins communes, atypi - ques, avec lesquelles les cliniciens sont moins familiers. Ces formes inhabituelles sont fréquemment à l’origine d’un retard diagnostique et thérapeutique. L’objet de cet article est donc de présenter des cas illustrés de rétinochoroïdite toxoplasmique de diagnostic parfois difficile.

L’uvéite chez l’enfant doit être absolument recherchée en cas de maladie inflammatoire systémique. Elle est très souvent « silencieuse », se développant de manière insidieuse sans que l’enfant ne manifeste aucune plainte. Un traitement par voie générale est nécessaire en cas de corticodépendance locale trop élevée. Le traitement doit être le plus précoce possible afin de limiter les complications irréversibles et le risque d’amblyopie chez l’enfant de moins de 7 ans.

L’uvéite antérieure aiguë associée à l’antigène HLA-B27 reste la première cause d’uvéite dans la plupart des pays occidentaux. En l’absence de traitement rapide, le risque principal est la formation de synéchies iridocristalliniennes, et, en cas d’inflammation persistante ou suraiguë, la survenue d’un oedème maculaire cystoïde qui va conditionner le pronostic visuel. De nouveaux concepts thérapeutiques se dégagent, notamment les biothérapies prescrites en cas de rhumatismes inflammatoires associés

L’imagerie rétinienne a profité de progrès rapides en quelques années avec notamment l’arrivée des appareils OCT permettant des images en coupe de très haute résolution. La meilleure connaissance de la situation rétinienne et maculaire des patients atteints d’altération du fond d’oeil permet de mieux guider les indications thérapeutiques et de suivre les évolutions après traitement. Le congrès « Imagerie en ophtalmologie : de la théorie à la pratique », dont la deuxième édition a eu lieu en octobre 2011 à Paris, a permis de faire le point sur les différents types…

En l’absence d’un facteur favorisant, les conjonctivites infectieuses sont surtout représentées en France par les conjonctivites épidémiques à adénovirus. Les conjonctivites bactériennes surviennent sur des terrains particuliers. Il ne faut pas passer à côté de quelques pièges diagnostiques comme les chlamydioses ou le molluscum contagiosum