Echographie
L’ectasie cornéenne reste une complication rare mais potentiellement redoutable après lasik. Dans un passé récent, les options thérapeutiques étaient limitées : lentilles de contact, anneaux intracornéens et greffes de cornée. De nouveaux traitements permettent d’élargir notre prise en charge. Ceux-ci doivent répondre à trois impératifs : « stabiliser » la cornée, « régulariser » l’irrégularité cornéenne et « corriger » l’erreur réfractive résiduelle.
L’ectasie secondaire à une chirurgie réfractive cornéenne est une complication redoutée des chirurgiens. Un certain nombre de mesures préventives sont à connaître pour, d’une part, éviter d’opérer des cornées à risque et, d’autre part, éviter de déstabiliser une cornée jugée normale. Le développement précoce de l’ectasie secondaire est lui aussi important à reconnaître dans le suivi postopératoire car des mesures thérapeutiques sont à présent disponibles pour stabiliser l’ectasie et améliorer son pronostic.
Il est actuellement possible de réaliser une correc tion réfractive sans utiliser de laser excimer, grâce au laser femtoseconde
Le laser femtoseconde est un outil de coupe et de découpe des tissus oculaires. Nous éclairons les principales applications actuellement utilisables. Les débats sur le prix de l’appareil étaient, sont et seront un carrefour de préoccupations mais qui manifestement ne freinent pas les dispositifs innovants et/ou aidés.
Les inlays intracornéens, ou lenticules intracornéens alloplastiques, ont été proposés dès 1949 par J.I. Barraquer afin de modifier le pouvoir réfractif cornéen dans le but de corriger certaines amétropies (kératophakie synthétique ou alloplastique). Ce dernier avait mis en évidence la relation existant entre l’épaisseur de la cornée et son pouvoir réfractif. Ceci est la base théorique de la chirurgie réfractive lamellaire dont le kératomileusis, puis la PKR et le lasik sont les développements.
