Echographie

Le 39econgrès annuel de la North American Neuro-Ophthalmology Society (NANOS) s'est déroulé à Snowbird (Utah, États-Unis) du 9 au 14 février 2013. Plus de 400 participants étaient présents. Quelques sujets ont particulièrement retenu notre attention : l'hypertension intracrânienne idiopathique, l'importance de la définition du diagnostic et de la localisation lésionnelle, certaines indications de l'OCT et la télémédecine en neuro-ophtalmologie.

La toxoplasmose oculaire est la cause la plus fréquente d'inflammation du segment postérieur d'origine infectieuse. Son diagnostic est le plus souvent présumé face à des lésions choriorétiniennes évocatrices. L'origine de l'infection peut être congénitale ou acquise. La prise en charge thérapeutique dépend essentiellement de la localisation du foyer et ne doit pas négliger l'éventuelle toxicité des molécules antiparasitaires.

La tomographie en cohérence optique (OCT, Optical Coherence Tomography) est un examen non invasif aisément réalisable en consultation. Il est une aide précieuse au diagnostic et dans le suivi thérapeutique des atteintes rétiniennes inflammatoires. La réalisation de coupes lors de l'examen ne se limite pas aux 3000 μm centraux de la région maculaire. Toutes les structures anatomiques sont examinées, en premier la rétine maculaire et extramaculaire, mais aussi le nerf optique, les vaisseaux rétiniens, l'interface vitréorétinienne et la choroïde.

Les uvéites sont des maladies rares et de causes variées. Elles sont potentiellement cécitantes et représentent encore la troisième cause de cécité dans les pays industrialisés. L'uvéite peut correspondre à la partie émergée d'un iceberg et révéler une maladie générale. La recherche d'une cause à toute uvéite est donc indispensable. Certains automatismes cliniques lors de l'examen initial associés à des examens complémentaires simples permettent d'orienter les explorations supplémentaires et le traitement dans la bonne direction en évitant certains pièges.

Monsieur X, 60 ans, est adressé en consultation un samedi matin aux urgences. Aucun antécédent particulier chez ce patient n'est relevé hormis une hypertension artérielle traitée. Il présente, depuis environ 10 jours, une éruption cutanée très importante vésiculo-croûteuse sur l'ensemble de l'hémiface supérieure gauche. Son médecin traitant a prescrit un traitement antiviral (valaciclovir 2 comprimés à 500mg, 3 fois/j pendant 7 jours) que le patient n'a pas suivi (faible compliance, incurie partielle). Monsieur X ne se plaint de rien si ce n'est que son front « n'est…