Echographie
Les anti-VEGF, administrés par injection intravitréenne (IVT) à 4mm du limbe, sont le traitement de première intention de la DMLA exsudative. La prévalence élevée de cette maladie entraîne une réalisation fréquente de ce geste. Le choix de l'aiguille est un facteur déterminant pour le réaliser de façon optimale.
L'arrivée des anti-VEGF a révolutionné la prise en charge de la DMLA. Quand les médecins choisissent un traitement basé sur les études cliniques, le critère d'efficacité est souvent considéré comme le plus important. Cependant, le profil particulier des patients traités (âge et comorbidités) ne doit pas faire oublier les effets secondaires de ces molécules.
Au début des années 1990, l'équipe de Créteil décrivait pour la première fois des lésions désormais connues dans la littérature internationale sous le nom de pseudo-drusen réticulés. En effet, elles déterminent un ensemble d'aspect réticulé typique au niveau de la macula des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), qu'elle soit atrophique ou de type exsudative.
La DMLA atrophique est une pathologie d'évolution lente, avec une épargne fovéolaire le plus souvent tardive, permettant au patient de conserver une certaine autonomie, mais irréversible pour laquelle il n'existe pas aujourd'hui de thérapie. De nouveaux traitements sont cependant à l'essai.
Un jeune homme de 17 ans est adressé pour bilan d'une atteinte rétinienne étiquetée rétinopathie pigmentaire. Il présente une héméralopie depuis son enfance qui a tendance à augmenter ces derniers temps. À l'examen, on retrouve une acuité visuelle à 8/10 P2 à droite et 7/10 P2 à gauche. L'examen des segments antérieurs est normal. Le fond d'œil montre une dépigmentation globale prédominant en périphérie avec une épargne maculaire (figure 1). On ne note pas d'ostéo-blaste en périphérie. Les vaisseaux rétiniens ont un calibre non diminué et la papille a une coloration n…
