Echographie
La kératite amibienne représente une cause rare d'infection cornéenne même si son incidence est croissante depuis les années 1980-1990, allant de pair avec l'utilisation des lentilles de contact, principal facteur de risque dans les pays développés. Elle peut entraîner de très lourdes séquelles visuelles, ce qui rend impératif, comme pour toutes les kératites infectieuses, un diagnostic précoce et un traitement adapté.
Depuis leur apparition en 1996, les prescriptions de lentilles jetables journalières sont en progression constante. Du fait de leur facilité d'utilisation et de l'énorme avantage de porter des lentilles neuves et stériles chaque jour, mais également grâce au développement de gammes toujours plus larges. C'est le mode de renouvellement offrant le plus de sécurité en lentilles souples car les consignes d'hygiène sont simples : se laver les mains à la pose et au retrait.
Léa, 13 ans, consulte en urgence car elle présente depuis quatre jours un œil droit rouge et douloureux. Elle décrit une gêne à type de picotement, un œil qui «pleure» et elle est très gênée par la lumière. Elle n'a aucun antécédent particulier mis à part d'un point de vue ophtalmologique quelques chalazions et un terrain atopique.
Le cross-linking a permis de réduire considérablement les listes des patients en attente de greffe de cornée. De plus, les pathologies ectasiques de la cornée, le kératocône en tête, ont vu leur pronostic visuel largement amélioré grâce à la combinaison du cross-linking aux autres moyens thérapeutiques, en particulier les anneaux intracornéens et les lentilles de contact. Cet article fait le point sur les différents protocoles du cross-linking et de ses indications, notamment celles en cours d'étude comme le PACK-CXL (PhotoActivated Chromophore for Keratitis) qui…
Les dysfonctionnements des glandes de Meibomius (DGM) représentent une cause majeure de sécheresse par augmentation de l'évaporation lacrymale. Ils justifient un examen méthodique du bord libre palpébral qui est trop souvent négligé par l'ophtalmologiste, mais aussi du visage. Ce premier article d'une série consacrée aux DGM1 en présente l'épidémiologie, les mécanismes et les causes, puis les étapes du diagnostic et enfin le traitement.
