L'ophtalmologiste se distingue des autres spécialités par la progression de son activité, qu'elle soit évaluée sur le nombre d'actes, de dépenses d'assurance-maladie ou de revenus des praticiens. Face à la nécessité de réduire les dépenses de santé, les pouvoirs publics ne manqueront pas de vouloir modifier cette situation. Avant d'aborder les aspects techniques de la CCAM et des bons usages concernant la nomenclature et la cotation, il nous est apparu important de réaliser un état des lieux.

Pour un jeune ophtalmologiste, il y a plusieurs options au moment de s'installer: soir il choisi d'être seul et il devra être très polyvalent, mais avec une certaine indépendance. Soit il préfère être en groupe, sous forme de société, mais dépendant des autres.

L'installation d'un jeune ophtalmologiste n'est pas toujours facile, il faut savoir se détendre. Surtout que les relations avec les tutelles (Carmf, Urssaf, RSI) ne sont pas toujours évidentes. Le contexte est aussi difficile puisque les opticiens aimeraient prendre la prescription de lunettes. Pourtant, même si le chemin semble dur, il en vaut la chandelle à en croire les professionnels installés. Combien ça coûte, quelles sont les démarches à faire, comment réussir son installation, le Snof répond à toutes ces questions dans cet atelier.

L'avenir des ophtalmologistes est incertain. Il se construira en fonction de l'évolution des grandes tendances du présent dites "lignes de force". Actuellement, des groupes de professionnels essayent en effet de pousser la filière de santé visuelle dans leur sens. Pour en parler, l'intervenant à cet ateleir a été le Dr Jean-Bernard Rottier, président sortant du Snof.

Les progrès associés de la technologie de phacoémulsification, la standardisation à venir du geste que va compléter la technologie femtoseconde, le grand choix d'implants corrigeant toutes les amétropies sphéro-cylindriques (hormis celles liées à des irrégularités cornéennes) et le grand choix d'implants multifocaux permettent souvent au patient de mieux voir qu'avant l'apparition même de la cataracte, et donc l'affranchissement de toute correction optique dans au moins 90 % des cas, avec pour conséquence des taux de satisfaction extrêmement élevés.