Echographie

L’avènement des anti-VEGF a constitué une révolution pour la prise en charge des patients souffrant de DMLA et pour leur pronostic visuel. L’émergence concomitante de l’OCT a bousculé les pratiques en mettant au centre de la prise en charge ce nouvel outil diagnostic performant. De ce fait, le traitement de la DMLA exsudative repose à présent exclusivement sur ces molécules. L’information initiale des patients sur les modalités du traitement et de son caractère potentiellement répété et chronique, ainsi que sur l’importance de la régularité du suivi est primordiale.

Le diagnostic des pathologies rétiniennes repose, depuis plus de 60 ans, sur l’angiographie à la fluorescéine. L’avènement de l’angiographie au vert d’indocyanine (ICG), il y a 20 ans, a également permis la visualisation de la vascularisation choroïdienne, et, par conséquent, une meilleure détection de ces pathologies. L’OCT-angiographie (OCT-A) est un nouvel instrument non-invasif. Son rôle est complémentaire dans le bilan d’imagerie d’un patient avec une pathologie rétinienne, qu’elle soit vasculaire, dégénérative ou bien inflammatoire.

Présence ou absence de néovaisseaux ? Telle est la question. La réponse est parfois difficile à obtenir, laissant la place à des hésitations concernant la prise en charge optimale du patient : observation simple ? Suivi rapproché ? Traitement anti-VEGF ? Chez le sujet âgé, la présence de certaines maculopathies dites formes frontières de la DMLA pose aussi un problème de diagnostic différentiel. Cela peut être aussi source d’angoisse pour les patients, cherchant à comprendre s’ils ont effectivement une DMLA.

Des experts de la chirurgie vitréo-rétinienne, jeunes et moins jeunes, nous donnent leur prise en charge type, devant plusieurs cas cliniques représentatifs, avec des questions techniques de détail, mais ô combien importantes, sur la manière d’indenter ou non une périphérie rétinienne en sans suture, l’utilisation ou non des perfluorocarbones liquides en peropératoire, la prévention du pli rétinien maculaire, l’injection moins aisée des huiles de silicone avec les tubulures 25 et 27 Gauge. Et vous qu’auriez-vous répondu à ces questions ?  

Chez l’enfant les dysfonctions des glandes de Meibomius (DGM) sont souvent sous-évaluées et sous-diagnostiquées. Les chalazions récidivants représentent les premières manifestations des DGM en pédiatrie. D’autres signes cliniques peuvent coexister mais l’enfant n’exprime pas de plainte. La prévalence des DGM chez l’adulte varie de 3,5% à 69% selon les études et les populations. Chez l’enfant, la prévalence des DGM est mal évaluée car probablement sous-estimée. Il faut savoir reconnaître les différents signes cliniques pouvant faire évoquer le diagnostic.