Echographie

Un homme de 40 ans d’origine camerounaise, résidant en France depuis treize ans, se présente aux urgences en raison de douleurs oculaires droites. Il décrit une gêne oculaire intermittente, initialement à bascule, à type de prurit, accompagnée de larmoiements et de photophobie évoluant depuis près de quatre ans et traitée à plusieurs reprises comme conjonctivite. Sur le plan général le patient rapporte un prurit diffus et des myalgies des membres supérieurs.  

La DMLA est une maladie chronique, favorisée par le vieillissement. Comme toutes les autres maladies dégénératives, elle peut être très mal acceptée par le patient. Ce, d’autant plus, que la perception du vieillissement a beaucoup changé avec le temps, les patients « âgés » d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’autrefois.

Récemment une patiente m’a demandé « Où en sommes-nous dans la DMLA atrophique ? » « On est sur la bonne voie ! » lui ai-je répondu. En effet, plusieurs voies de recherche ont été repérées et certaines sont actuellement en cours d’évaluation. Des solutions se dessinent aussi en DMLA atrophique. Dans cet article, nous allons faire le point sur le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) atrophique en quatre questions.

Depuis que les anti-VEGF ont créé une véritable révolution dans la prise en charge de la DMLA exsudative, notre exigence et celle des patients ont évolué. Alors que nous nous satisfaisions tous il y a neuf ans de parvenir à contrôler une exsudation avec des injections intravitréennes mensuelles, l’objectif est aujourd’hui d’alléger au maximum le poids de la prise en charge et de la rendre plus efficace.

La vasculopathie polypoïdale choroïdienne (VPC) se manifeste généralement par un décollement séro-hémorragique de l’épithélium pigmentaire. Elle peut être idiopathique ou secondaire (DMLA exsudative, CRSC/ERD, myopie forte, radiothérapie…). Il est primordial de différencier la VPC d’une DMLA exsudative « classique » car les protocoles thérapeutiques actuels, ainsi que la réponse au traitement sont différents.