Cas n°23. Quand l'autoréfractomètre s'affole, une réfraction manuelle s'impose

Monsieur T. est né en 1984. Après une scolarité sans problème visuel, il fait des études supérieures au cours desquelles sa vision se dégrade. En 2006, il consulte car il voit moins bien de loin et des verres correcteurs lui sont prescrits pour corriger une légère myopie. Après un master spécialisé finance, il intègre en 2009 un grand groupe où il travaille plus de six heures par jour sur un écran d'ordinateur. Se plaignant d'une gêne visuelle de l'œil droit et de céphalées, il consulte son ophtalmologiste qui constate l'apparition d'un fort astigmatisme de l'œil droit. Les topographies cornéennes demandées confirment la survenue d'un kératocône bilatéral prédominant à droite. La correction prescrite à partir de la kératométrie et de l'autoréfractomètrie se révèlera inconfortable et sera abandonnée. Une réfraction manuelle, utilisant la méthode du brouillard, aboutira à une correction moins forte, plus performante et bien tolérée.

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