Pierre Coulombel

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Cas n°33. Travail sur écran, spasmes accommodatifs et fatigue visuelle : quelle correction proposer ?

Un jeune étudiant en médecine, âgé de 24 ans, consulte car il se plaint d’une vision floue au loin et de fatigue visuelle après un travail prolongé sur son écran d’ordinateur. Il est corrigé avec des lunettes pour une myopie apparue à l’âge de 8 ans et qui a évolué progressivement. D’une famille de myopes, il est surveillé régulièrement par le même ophtalmologiste. Gêné par des spasmes accommodatifs, une réfraction sous Skiacol® va révéler une légère sur-correction de sa myopie. La sous-correction prescrite, confortable pour la lecture et le travail sur écran, est jugée insatisfaisante en vision de loin. Plusieurs tentatives d’équipement seront nécessaires pour trouver une solution satisfaisante. Lire la suite

Cas n°31. Profondeur de champ et verres progressifs mi-distance, après 60 ans

Monsieur S., âgé de 66 ans, est suivi pour des récidives de décollement séreux de l'épithélium pigmenté (OD) ayant nécessité une photothérapie dynamique en avril 2010 pour stopper un point de fuite responsable d'une dégradation paracentrale de sa rétine avec métamorphopsies et baisse d'acuité visuelle (AV). Son œil gauche (directeur) ne présente pas de pathologie et a conservé une AV > 10/10 - P2 avec correction. Lire la suite

Travail sur écran : mouvements oculo- céphaliques et ajustement corporel

La posture qualifie la position prise par une ou plusieurs parties du corps dans l'espace. Elle correspond aux différents mécanismes permettant à l'organisme humain de réagir aux stimuli et résulte d'une action musculaire phasique ou tonique selon l'activité du sujet. Lors du travail sur écran, les mauvaises postures sont à l'origine de contractures et douleurs musculaires récurrentes. Chez le presbyte, le passage d'un ordinateur portable à un ordinateur fixe avec grand écran implique des modifications posturales susceptibles de rendre très inconfortable le port de verres progressifs « toute distance ». Lire la suite

Cas n°29. Réfractométrie automatique et réfraction subjective : des différences fréquentes !

Un jeune homme âgé de 25 ans qui travaille sur écran sept heures par jour consulte car il a constaté que la vision de son œil gauche est nettement moins bonne que celle de son œil droit. Il souffre de céphalées et d'une gêne visuelle de l'œil gauche : il voit mal de loin avec ses verres unifocaux datant de trois ans et se plaint d'un inconfort en vision de près à la lecture prolongée, préférant lire sans lunettes. La correction indiquée par l'auto-réfractomètre va nécessiter une réfraction subjective complète pour trouver une correction efficace et confortable. Lire la suite

Cas n°27.Le kératocône : une réfraction subjective complexe !

Un homme de 58 ans, responsable informatique, ayant eu un antécédent de strabisme convergent opéré à l'âge de 7/8 ans, présente un kératocône bilatéral prédominant à gauche. Il est intolérant aux lentilles de contact (LRPG et piggy-back) à la suite d'un ulcère cornéen sur l'œil gauche survenu en novembre 2013. Lire la suite

Cas n°26. Faibles acuités et distance de travail sur écran. La taille de l'écran et le choix du zoom sont primordiaux !

Monsieur R., âgé de 58 ans, est écrivain. Ancien fort myope, pseudophaque bilatéral, handicapé par des pathologies rétiniennes et de faibles acuités, il utilise un écran d'ordinateur plus de sept heures par jour. Avc ses verres progressifs toutes distances, bien tolérés dans la vie courante, il n'arrive pas à travailler sur écran et a recours à des verres unifocaux qui l'obligent à adopter une distance très rapprochée responsable de douleurs dans le dos et de plaintes visuelles. Des verres de proximité et un agrandissement de la présentation de page à l'écran vont permettre à ce patient de retrouver un bon confort visuel, une posture normalisée et la distance de travail de 50 cm souhaitée. Lire la suite

Indications des verres progressifs sur mesure : attention aux prises de mesures !

Seule une minorité de presbytes semblent parfaitement satisfaits des résultats obtenus avec des verres progressifs de type généraliste. C’est pour cette raison que les fabricants proposent des verres progressifs personnalisés adaptés aux nouvelles exigences des porteurs. Cependant, la collecte de renseignements objectifs et subjectifs concernant le porteur, les conditions d’utilisation et le type d’amétropie est de première importance. La qualité de ces informations, plus nombreuses et plus complexes que pour un progressif généraliste, conditionne celle du résultat. Par ailleurs, Il faut éviter de prescrire ces verres haut de gamme à des patients qui présentent une fragilité psychologique, qui se plaignent de gênes visuelles liées à des troubles du champ visuel ou ayant une mauvaise acuité.  Lire la suite

Plaintes visuelles en vision proximale : le contrôle de la fusion est primordial

Les projecteurs de tests utilisés pour faire la réfraction permettent de dépister les hétérophories et d’apprécier rapidement les degrés de vision binoculaire (VB) en vision de loin. En revanche, le contrôle des amplitudes d’accommodation et de fusion est plus difficile à réaliser en vision proximale et prend du temps. Or les demandes visuelles actuelles pour utiliser un écran d’ordinateur, une tablette tactile, un smartphone, faire des travaux de précision… exigent non seulement une correction parfaite pour les distances requises, mais une bonne amplitude fusionnelle. Nous proposons un test simple permettant de vérifier la fusion en vision de près et en vision intermédiaire. Lire la suite

Cas n°21 : Equipement optique du fort hypermétrope presbyte

Madame R., née en 1962, fort hypermétrope-astigmate, présente une amblyopie profonde de l'œil gauche. Elle a été opérée d'un strabisme convergent à l'âge de 5ans. Equipée en lentilles de contact (LC) depuis de nombreuses années, elle doit actuellement avoir recours à des lunettes en fin de journée en raison d'une insuffisance lacrymale. Devenue presbyte et dépendante d'une correction distincte pour la VL et la VP, des verres progressifs lui sont prescrits en 2008. Les résultats sont décevants : champ de vision vertical très réduit et vision imparfaite en VL ; de près, la lecture des petits caractères est impossible. Le choix de la monture et le centrage sont incriminés. L'équipement du fort hypermétrope en verres progressifs – en particulier avec un œil amblyope – met en évidence la nécessité de prendre certaines précautions si l'on veut obtenir des performances et un confort satisfaisants. Lire la suite

Histoire de cas. Le port anormalement penché d'une monture peut masquer une hétérophorie importante!

Monsieur G., né en 1963, est fort myope, astigmate, anisométrope, équipé de verres unifocaux. Statisticien, travaillant de nombreuses heures sur écran, il souffre de douleurs oculaires et de céphalées et se plaint d'éblouissement. À chaque renouvellement de correction, il rencontre des difficultés d'adaptation en vision binoculaire et doit faire ajuster sa monture penchée du côté gauche. Un bilan orthoptique, demandé par son ophtalmologiste, met en évidence une hypophorie de l'œil gauche jugée responsable des plaintes décrites par le patient. Après 15 séances de rééducation, la gêne persiste. Devenu presbyte, la question d'un équipement en verres progressifs est posée... Lire la suite

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Etablissement : CHNO des Quinze-Vingts, Paris

Profession : Ophtalmologiste