Echographie
Les atteintes inflammatoires de la sclère sont des pathologies dont le pronostic est parfois sévère et dont la prise en charge est souvent pluridisciplinaire. Si les épisclérites sont habituellement idiopathiques, les sclérites sont associées dans un cas sur deux à une pathologie de système dont le diagnostic précoce améliore la réponse thérapeutique et donc le pronostic. La démarche diagnostic passe par un interrogatoire précis et détaillé, un examen clinique soigneux et des examens paracliniques utiles au diagnostic étiologique.
La maîtrise du bon usage des corticoïdes, des immunosuppresseurs et des immuno-modulateurs est fondamentale dans la prise en charge des uvéites. Selon la cause sous-jacente et la sévérité de l'atteinte ophtalmologique, une corticothérapie systémique associée ou non aux immunosuppresseurs et/ou immunomodulateurs peut être justifiée, en association aux traitements locaux. Cet article passe en revue les différents traitements systémiques disponibles et leurs indications en pratique clinique.
La chirurgie de la cataracte est désormais de bon pronostic chez les patients atteints d'uvéite grâce à l'amélioration des techniques opératoires, de moins en moins traumatisantes (extraction extracapsulaire par phacoémulsification, mini- et micro-incisions, temps opératoire considérablement réduit). Le contrôle de l'inflammation dans les temps pré- et postopératoire est un point clef de la prise en charge d'une cataracte dans ce contexte : le respect d'un temps de quiescence d'au moins trois mois avant la chirurgie et le contrôle de l'inflammation postopératoire permettent de…
Le 39econgrès annuel de la North American Neuro-Ophthalmology Society (NANOS) s'est déroulé à Snowbird (Utah, États-Unis) du 9 au 14 février 2013. Plus de 400 participants étaient présents. Quelques sujets ont particulièrement retenu notre attention : l'hypertension intracrânienne idiopathique, l'importance de la définition du diagnostic et de la localisation lésionnelle, certaines indications de l'OCT et la télémédecine en neuro-ophtalmologie.
La toxoplasmose oculaire est la cause la plus fréquente d'inflammation du segment postérieur d'origine infectieuse. Son diagnostic est le plus souvent présumé face à des lésions choriorétiniennes évocatrices. L'origine de l'infection peut être congénitale ou acquise. La prise en charge thérapeutique dépend essentiellement de la localisation du foyer et ne doit pas négliger l'éventuelle toxicité des molécules antiparasitaires.
