Echographie
Monsieur S., âgé de 66 ans, est suivi pour des récidives de décollement séreux de l'épithélium pigmenté (OD) ayant nécessité une photothérapie dynamique en avril 2010 pour stopper un point de fuite responsable d'une dégradation paracentrale de sa rétine avec métamorphopsies et baisse d'acuité visuelle (AV). Son œil gauche (directeur) ne présente pas de pathologie et a conservé une AV > 10/10 - P2 avec correction.
Longtemps circonscrite aux personnes âgées, la perte des facultés physiques ou intellectuelles concerne de plus en plus de familles et des personnes de tout âge. Au point que le législateur a dû aménager le droit pour plus de souplesse et pour soulager les juges. Explications.
Le rétinoblastome est la tumeur maligne la plus fréquente de l'enfant. L'atteinte peut être bilatérale (âge moyen au diagnostic de 12 mois) ou unilatérale (diagnostic à 24 mois). Dans les pays industrialisés, le pronostic vital est bon avec plus de 95 % de guérisons, mais le pronostic visuel dépend de l'étendue des lésions et leur localisation. De nouvelles modalités thérapeutiques et l'arrivée d'outils d'imagerie tels que des OCT à usage pédiatrique ont considérablement modifié la prise en charge et le suivi de ces enfants.
Le diagnostic des tumeurs intraoculaires repose en grande partie sur l'examen clinique. Il permet par la suite de proposer des examens complémentaires orientés. Le bilan habituel est alors le suivant : rétinophotographies couleur, clichés en lumière rouge, angiographie à la fluorescéine et au vert d'indocyanine, OCT avec techniques de visualisation optimale de la choroïde (EDI, Swept Source) et l'échographie B, indispensable. L'imagerie très grand champ peut, elle, être d'une aide précieuse à la fois au moment du diagnostic initial mais également dans le suivi et la…
L'œdème maculaire est considéré comme le signe le plus précoce et le plus fréquent de la maculopathie radique consécutive à un traitement radiothérapique d'une tumeur intraoculaire. Elle est responsable d'une baisse d'acuité visuelle majeure. La photocoagulation laser focale, les corticostéroïdes et les anti-VEGF intravitréens ont démontré une relative efficacité chez des patients choisis. Ces résultats demandent cependant confirmation par des études randomisées ou des cohortes plus consistantes.
