Echographie

Nous rapportons le cas d’un patient de 78 ans consultant en urgence pour une baisse d’acuité visuelle brutale de l’œil gauche (OG), son œil unique. Ce patient, monophtalme suite à la perte de l’œil droit (OD) sur une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative évoluée, était suivi pour son OG pour une DMLA atrophique. Les dernières injections intravitréennes de ranibizumab sur l’OD dataient d’il y a 3 ans. Il ­présentait comme antécédent un carcinome rénal avec métastases pancréatiques et une coronaropathie stentée.

  Le décollement de la rétine rhegmatogène (DRR) se définit comme un soulèvement de la rétine. Celle-ci se retrouve séparée de l’épithélium pigmentaire par du liquide sous-rétinien (LSR) dû à une solution de continuité (déhiscence) ­intéressant l’épaisseur de la rétine. Dans la quasi-totalité des cas, la cause est vitréo-rétinienne.  

Au CHU de Toulouse, un patient se présentant aux urgences ophtalmologiques pour un décollement de la rétine (DR) bénéficie d’une prise en charge protocolisée.

La prise en charge (PEC) du décollement de rétine rhegmatogène (DR) est très souvent une urgence chirurgicale relative. En condition de vie réelle, la chirurgie en urgence le jour du diagnostic peut être difficile à organiser de façon systématique dans de bonnes conditions, du fait de la nécessité d’insérer un bloc « non programmé » au sein d’un programme de « chirurgies réglées ».

L’évolution profonde de la prise en charge du décollement de la rétine rhegmatogène a entraîné un recours accru aux tamponnements internes. Cet article présente les particularités de ce traitement et les techniques opératoires employées.