Dossier : La plaie qui dérange

Les plaies orbitaires sont des pathologies rares pouvant menacer le pronostic vital du patient. Elles sont l’apanage des hommes jeunes dans un contexte de rixe et d’éthylisme. Certains pièges diagnostiques et thérapeutiques peuvent engager la responsabilité de l’ophtalmologiste.

Les paupières sont des structures complexes dont le rôle est de protéger le globe ­oculaire de la sécheresse, des traumatismes mécaniques et des corps étrangers, assurant ainsi la sauvegarde de la fonction visuelle. Elles ont également un rôle majeur dans l’expression faciale et…

Les plaies de la conjonctive bulbaire représentent seulement 0,4% des traumatismes oculaires alors que les plaies pénétrantes sont de l’ordre de 1,4%. Il est donc capital de bien examiner une plaie conjonctivale, car elle peut être profonde et s’avérer être une plaie pénétrante du globe…

On estime que les plaies de cornée représentent environ 7 à 14% des blessures traumatiques oculaires vues en unité d’urgence ophtalmologique. Le traumatisme ­cornéen est la plaie la plus fréquente chez l’homme d’âge moyen (entre 20 et 30 ans), l’enfant et la personne âgée [1]. Une…

Les lésions traumatiques du globe oculaire sont une cause importante de morbidité. Une plaie du globe est en soi une plaie qui dérange [1]. Parmi ces plaies, il est crucial d’identifier rapidement les facteurs péjoratifs pour la stratégie thérapeutique ou pour le pronostic. Par exemple, la…