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Stress oxydant et acide alpha-lipoïque dans le contexte de la sécheresse oculaire

Le syndrome sec oculaire (SSO) est une pathologie fréquente qui affecte la qualité de vie de nombreux patients. Sa compréhension s’est enrichie au fil des années, intégrant des dimensions inflammatoires, oxydatives et neurosensorielles. Parmi les mécanismes émergents, le stress oxydant et son contrôle offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. L’acide alpha-lipoïque (AAL), en tant qu’agent 
antioxydant et neuroprotecteur, suscite un intérêt croissant.

Figure 1. Double rôle des espèces réactives de l’oxygène (ERO — ROS en anglais) dans la pathogenèse de la sécheresse oculaire (SSO) : l’équilibre entre les antioxydants et les ERO est essentiel au maintien de la santé et au bon fonctionnement des tissus oculaires. Plusieurs facteurs peuvent augmenter l’accumulation de ERO dans les larmes et à la surface oculaire, entraînant un stress oxydatif et facilitant la progression du SSO. Cela aggrave à son tour la maladie car le cercle vicieux de la sécheresse oculaire continue à générer davantage de ERO, détériorant encore davantage l’état du patient[1].

Figure 2. Molécule d’acide alpha-lipoïque.

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