Organiser sa consultation pour gérer le flux de patients atteints d’un dysfonctionnement des glandes de Meibomius

La sécheresse oculaire représente aujourd’hui la cause la plus fréquente de consultation ophtalmologique après la cataracte, le glaucome, la DMLA et le diabète. Elle touche de plus en plus de personnes (15 à 25% selon les études) et de plus en plus jeunes, ce qui nous fait penser que ce taux va augmenter dans les années à venir. Cela représente un véritable enjeu de santé publique. Il est donc indispensable d’organiser cette prise en charge pour éviter d’être débordés, voir boudés par nos patients pour ne pas nous y être intéressés. Cet article n’a pas la prétention de faire une synthèse de toute la littérature, ni de tous les moyens technologiques à notre disposition, mais d’aider ceux qui n’ont pas (encore) commencé à trouver la solution la plus adaptée pour gérer leur prise en charge du DGM dans leur cabinet. En effet, mal organisée, cette activité devient vite énergivore et chronophage.

Investissements pour démarrer cette activité

Comme signalé, une grande partie du diagnostic peut se faire en consultation générale avec un examen soigneux à la lampe à fente. Ce dysfonctionnement des glandes de Meibomius doit cependant être objectivé et imagé, surtout si l’on veut proposer des soins spécifiques.
On peut commencer cette activité en investissant de manière raisonnée dans des pinces plates de meibo-expression, un meibographe et un appareil de lumière pulsée que l’on peut combiner ainsi :
- meibographe IDRA + appareil IPL E-EYE + pinces plates :  ± 40 000 € (prévoir le coût des lampes > quote-part patient 25 €/séance) ;
- meibographe LipiView + appareil IPL OptiClear ALMA + pinces : ± 60 000 € ;
- meibographe LipiView + appareil OptiClear ALMA + LipiFlow + pinces : ± 80 000 € (prévoir le coût des coques à charge du patient).

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