Des engagements pour la santé des étudiants en santé
C’est fin mai également que le ministre de la Santé et la ministre de l’Enseignement supérieur ont affirmé leur soutien total aux associations étudiantes dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes en médecine. Leur ampleur avait en effet été dévoilée par une étude publiée par l’Anemf (association nationale des étudiants en médecine de France) en mars (voir CDO 244).

Les parties prenantes se sont ainsi engagées à : rendre obligatoire la formation et la sensibilisation des étudiants sur le sujet tout au long de leurs années universitaires ainsi que pour l’ensemble des personnels soignants, universitaires et administratifs de façon annuelle ; protéger les étudiants par une tolérance zéro, des modalités de signalement claires et un accompagnement des victimes via le renforcement des cellules d’écoute et la création d’une personne ressource parmi le personnel administratif et parmi les élus étudiants ; mettre en place rapidement les groupes de travail sur les sanctions aux établissements et services en cas de violences et de non-respect des droits étudiants avec une application stricte et immédiate des mesures et une refonte des modalités de sanctions disciplinaires à l’encontre des auteurs des faits.
N. Le Jannic