Une thérapie cellulaire contre les maladies rétiniennes testée chez le chien

« Et si, chez les personnes rendues aveugles par une maladie, nous pouvions simplement introduire dans la rétine des photorécepteurs sains, issus de cellules souches cultivées in vitro, et restaurer ainsi la vision ? », s’interrogent des chercheurs de l’université de Pennsylvanie dans un communiqué.

Cette idée simple s’est jusqu’ici heurtée à de nombreux obstacles, comme le fait sur les cellules introduites meurent rapidement ou ne parviennent pas à s’intégrer dans la rétine. Mais les scientifiques américains de plusieurs institutions, dont l’université de Pennsylvanie, ont peut-être trouvé une méthode qui fonctionne : ils ont injecté des cellules précurseurs de photorécepteurs humains dans la rétine de trois chiens atteints de dégénérescence rétinienne et celles-ci s’y sont différenciées, principalement en cônes. Grâce à un cocktail de produits immunosuppresseurs, elles ont survécu dans la rétine 3 à 5 mois et ont même commencé à former des connexions avec les cellules rétiniennes existantes. Les auteurs comptent maintenant tester les aspects fonctionnels des cellules injectées.

Ripolles-Garcia A et al. Systemic immunosuppression promotes survival and integration of subretinally implanted human ESC-derived photoreceptor precursors in dogs. Stem Cell Reports. 2022;17(8).

 N. Le Jannic

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