Un plan pour lutter contre les déserts médicaux proposé par le Snof

« Si cette dynamique de première installation participe à renforcer le maillage territorial de l’offre de soins dans les zones les moins urbaines, elle doit être encouragée par des mesures spécifiques et développée grâce aux perspectives démographiques actuelles : nouveau dispositif Padhue, augmentation des postes DES, diminution des départs en retraite à partir de 2024 », commente le Dr Thierry Bour, président du Snof, suite aux résultats de l’enquête démographique menée par le syndicat.

Et c’est pourquoi celui-ci propose un plan d’action pour reconquérir, dans les cinq ans, les zones médicalement sous-dotées. Cette feuille de route repose d’une part sur l’accroissement de l’offre dans les agglomérations grandes et moyennes afin que les habitants des zones sous-dotées puissent y venir pour consulter ; d’autre part sur l’encouragement à l’installation de jeunes ophtalmologistes dans les zones sous-dotées et enfin sur le soutien au développement de cabinets secondaires dans ces mêmes zones. Pour atteindre ces objectifs, le Snof préconise plusieurs mesures : identifier les territoires où la densité en ophtalmologistes est inférieure à 5 pour 100 000 habitants afin d’en faire une cible d’intervention prioritaire pour des aides de l’Assurance maladie favorisant les installations en cabinet principal et secondaire ; rendre ces zones éligibles au contrat d’aide à l’installation, au contrat de transition et au contrat collectif pour les soins visuels (CCSV, réservé actuellement aux maisons de santé et aux centres de santé) ; et enfin, inclure dans les aides à la création de cabinets secondaires, le contrat d’aide à l’installation (CAIM), le contrat de solidarité territoriale médecin (CSTM), et là encore le CCSV.

N. Le Jannic

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