Lorsque le nerf trijumeau est endommagé, l’œil perd sa capacité à ressentir la douleur et à cicatriser correctement, augmentant ainsi les risques d’infection et de perte de vision. À l’heure actuelle, les traitements visent principalement à limiter la progression des dommages de la cornée.

Des greffes de nerf, réalisées à partir d’un segment de la jambe, ont été tentées mais la procédure est lourde et présente des risques de complications. Le Dr Leyngold, de l’université Duke, aux États-Unis, a quant à lui décidé d’utiliser des nerfs de cadavre pour traiter la kératite neurotrophique et prévoit de lancer un essai clinique pour tester sa méthode.