Transplantation de photorécepteurs chez la souris

Une équipe de chercheurs allemands a réussi à produire en masse des photorécepteurs dans des rétines de souris partiellement dégénérées (leurs cellules en cônes, uniquement, étaient endommagées). Il s’agit d’une étape supplémentaire dans la greffe de photorécepteurs chez des patients atteints de cécité.

Les auteurs ont établi que l’âge des photorécepteurs transplantés était décisif pour augmenter le nombre de photorécepteurs correctement incorporés après greffe ; et que cette incorporation dans la rétine prenait du temps (jusqu’à 6 mois) pour créer son propre réseau avec les cellules restantes dans la rétine de souris. Pour produire des photorécepteurs, l’équipe a utilisé des cellules souches et a fait pousser des mini-rétines in vitro. Elle a aussi sélectionné une lignée de cellules souches dans laquelle les cellules en cônes sont marquées de façon à les sélectionner spécifiquement pour la greffe. Les auteurs estiment par ailleurs qu’il serait utile de repenser l’approche de la greffe, en intervenant quand la rétine du patient est encore capable d’interagir avec le greffon.

SJ Gasparini et al. Transplanted human cones incorporate into the retina and function in a murine cone degeneration model. J Clin Invest. 2022;132(12):e154619.

L'accès à la totalité de la page est protégé.

Je m'inscris

Identifiez-vous